La semaine dernière, la décision du chef de l’État Alassane Ouattara de verser un pécule, tous les mois, aux anciennes gloires de la musique ivoirienne est tombée.
Ainsi donc Adjé Daniel, Ignace Alomo, Anouma Brou Félix, Allah Thérèse et son mari Ngoran La Loi, Bony Pascal, Eba Aka Jerôme, Bailly Spinto, Dapley Stone, Marie Rose Guiraud, Koaumé Adigri, Monnet Bou, Johnny Lafleur, Soro Ngana...percevront chacun la somme de 300 mille Fcfa mensuellement.
Si dans la grande famille des artistes ivoiriens l'on est heureux car tout petit chanteur pourra se permettre de rêver après avoir sorti un album de moindre qualité. Et espérer percevoir les 300 mille Fcfa du président Ouattara. Nous nous demandons sur quelle critères on se base pour donner 300 mille Fcfa à des artistes qui apparemment, font leur métier pour vivre. Sur quoi se base-t-on pour dire que Johnny Lafleur est une ancienne gloire de notre musique ? Que Kouamé Adigri a marqué la musique ivoirienne ? Que Soro Ngana était un grand artiste chanteur de notre pays ? On peut disserter à loisir.
Et les autres Ivoiriens alors ? Ceux qui auront donné toute leur vie à leur pays et qui une fois partis à la retraite croupissent dans la misère la plus ambiante et meurent dans l’indifférence générale. Que fait-on pour eux ? Que fait-on pour ces Ivoiriens qui se battent pour apporter leur pierre à l'édifice national et qui n'auront jamais la reconnaissance de l’État de Côte d'Ivoire ? Il faut les reléguer aux calandres grecques.
JFK
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