Il fut un temps où un chef d'État, qui avait enfariné ses pairs, a été affublé du sobriquet de «boulanger». Présentement, sur l'échiquier politique ivoirien, des chefs et maîtres cuisiniers sont à la manœuvre. Ils ont des menus qui sont indéchiffrables pour leurs convives. De loin, nous prions Dieu pour qu'ils ne réunissent pas les ingrédients du diable, constitutifs de mets indigestes pour les populations.