Nutrition : Valérie Rollainth invite les ivoirien à une alimentation saine

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Beauté & Bien être

La cheffe Valérie Rollainth, l’Ivoirienne diplômée du célèbre institut français Paul Bocuse a décidé de partager son savoir et son savoir-faire avec ses compatriotes.

Le cordon bleu veut conscientiser ses frères et sœurs sur la nécessité de s’alimenter sainement avec des produits de qualité. Elle veut changer le quotidien alimentaire des ivoiriens à travers l’initiative ‘’Stop à la malbouffe des Ivoiriens !’’

Conscientiser son assiette

« J’ai vu la Côte d’Ivoire qui bouge, qui évolue et les mentalités qui changent. Je me suis toujours demandé à quel moment je pouvais rentrer pour apporter mon expertise, mon savoir-faire. Enfin, mettre des sujets sur la table qui permettraient à chacun de conscientiser son assiette. C’est à la portée de tout le monde et non une question de budget » a affirmé celle qui n’a travaillé que dans des restaurants figurant au guide Michelin et qui possèdent plusieurs étoiles aux côtés de chefs connus tel que Guy Savoy.

Le bien-être des clients

Selon Valérie Rollainth, il est avantageux de manger dans des restaurants où l’on tient compte de plusieurs paramètres notamment du bien-être des clients.

« Quand je prends mon poste, par exemple, la première des choses que je fais est d’être très pointilleuse avec tous ceux qui ont des allergies parmi la clientèle. Mes mets vont d’abord allés à l’endroit de ces personnes-là parce qu’elles ne consommeront pas les mêmes plats que les autres. Un diabétique, par exemple, qui prend de l’insuline n’a pas besoin de sucre, de glucose. Donc les aliments seront sélectionnés en fonction de cela.», a-t-elle expliqué. 

Quand je prends mon poste, par exemple, la première des choses que je fais est d’être très pointilleuse avec tous ceux qui ont des allergies parmi la clientèle.

La cheffe Valérie Rollainth veut par ailleurs faire comprendre son métier avant d’envisager s’installer au pays ‘’parce que ses recettes n’ont rien à voir avec ce que l’Ivoirien connaît’’.

« Il n’y a pas d’alloco, ni de riz; il peut avoir de l’igname. S’il y a de la banane, elle sera travaillée autrement que de l’alloco à cause de la friture. L’huile me pose un problème. On mange déjà l’attiéké et le poisson frit. L’alloco, on peut le manger une à deux fois dans la semaine. Après, ce sont des conseils que je donne. Je ne demande pas aux gens de changer d’habitudes alimentaires mais de prendre conscience de ce qu’ils mangent », a-t-elle ajouté non sans manquer de faire un clin d’œil aux petits producteurs avec qui elle pourrait créer une économie.

« En tant que cheffe, si je m’installe, je peux créer cette économie. Je peux travailler avec leurs productions afin d’inciter les consommateurs à adhérer aux produits en question. Je veux avoir un public réceptif et non discuter avec des personnes qui ne savent pas de quoi elles parlent », a-t-elle poursuivi.

En outre, elle a fortement déconseillé la consommation régulière de la sauce graine, « même si elle fait partie de notre patrimoine culinaire ». De son avis, ce sont des sauces qui doivent être réservées pour des cérémonies exceptionnelles parce qu’elles mettent 4 à 5 heures pour être digérées. Elles rendent par conséquent le consommateur moins dynamique et moins productif dans son travail.

A l’en croire, un bon repas est celui fait avec de superbes sauces telles les sauces feuilles contenant des fibres accompagnées par exemple du riz. « Je veux que les Ivoiriens aient conscience de leur assiette. Je les invite à conscientiser leur assiette. La nutrition est la qualité alimentaire et non la quantité », a-t-elle conclut.

Valérie Rollainth a fortement déconseillé la consommation régulière de la sauce graine

Soulignons que Valérie Rollainth fait partie de l’élite internationale des formations en management de l’hôtellerie, de la restauration et des arts culinaires. Auréolée de plus d’une vingtaine d’années d’expérience dans des restaurants de renommée mondiale, elle veut ouvrir très bientôt son restaurant.