
Les SUV, ou véhicules utilitaires sportifs, ont pris d'assaut le marché automobile européen, et avec eux, une montée en flèche des émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Alors que les gouvernements affichent des objectifs environnementaux ambitieux, une ONG britannique, "Possible", sonne l'alarme et propose une solution radicale pour contrer cette tendance inquiétante : une taxe "pollueur-payeur".
Ces mastodontes de la route, plus gros et plus lourds que leurs homologues du passé, émettent une quantité de CO2 considérablement plus élevée que les berlines et autres modèles plus anciens. L'ONG "Possible" met en lumière cette réalité déconcertante, soulignant ainsi la nécessité de s'attaquer au problème à sa source.
Les suv, les plus dominant
Ce qui est frappant, c'est que malgré leur impact environnemental, les SUV dominent actuellement le marché automobile européen, représentant la majorité des ventes. Cette popularité n'épargne pas l'Angleterre, où les quartiers aisés de Londres en sont friands.
Des chiffres éloquents mettent en lumière cette corrélation troublante. Selon l'étude, 80 % des 20 % les plus riches en Angleterre sont propriétaires de véhicules à fortes émissions, parcourant trois fois plus de kilomètres que ceux à revenus plus modestes.
Cependant, cette tendance pose un dilemme crucial : les SUV sont largement adoptés par les personnes aux revenus les plus élevés, accentuant ainsi leur responsabilité dans les émissions de CO2.
Des chiffres troublante
Des chiffres éloquents mettent en lumière cette corrélation troublante. Selon l'étude, 80 % des 20 % les plus riches en Angleterre sont propriétaires de véhicules à fortes émissions, parcourant trois fois plus de kilomètres que ceux à revenus plus modestes. Ces derniers, souvent contraints d'utiliser des véhicules plus anciens émettant des oxydes d'azote, contribuent à un impact climatique moindre que celui du CO2 massivement dégagé par les SUV.

Face à cette situation alarmante, "Possible" préconise la mise en place d'une taxe "pollueur-payeur" basée sur les émissions de CO2 et la taille du véhicule. En France et dans l'Union européenne, ce principe implique que ceux qui polluent davantage sont incités financièrement à réduire leur empreinte carbone.
C'est "comique" de voir comment certains véhicules reprogrammés envoie plus de fumé qu'il n'avance.
— Versailles, sé ta nou !™ #Kirby (@Nellyssime) July 29, 2023
Non seulement ce sont de gros tocards qui polluent de ouf mais en plus ils polluent pour rien vu que leur truc avance à 2m/h.
Cependant, malgré ces recommandations, le concept de cette taxe reste controversé outre-Manche. Le gouvernement britannique, notamment les conservateurs menés par le premier ministre Rishi Sunak, a récemment réduit ses ambitions en matière de neutralité carbone.
Cette décision a suscité des critiques, en particulier de la part de l'opposition travailliste, alors que le débat sur la politique environnementale prend de l'ampleur en vue des élections générales de 2024. L'avenir de la réglementation sur les émissions automobiles reste donc incertain, mais il est indubitable que des actions drastiques sont nécessaires pour freiner cette montée en puissance des SUV et de leurs émissions de CO2.