Bon à savoir

Mobilité : Voici la liste des moteurs essence à éviter en 2023

Publié le
mobilite-voici-la-liste-des-moteurs-essence-a-eviter-en-2023 auto
Conseils Auto

Si vous ne voulez pas partir sur un modèle électrique, voici les moteurs essence à éviter.

Face à la désaffection des consommateurs pour le model diesel et en attendant que l’électrique devienne plus abordable, les moteurs essence ont le vent en poupe. Ils sont agréables à conduire et il limitent aussi leur consommation de carburant. Certains modèles souffrent toutefois de fiabilité et il faut donc être vigilant notamment sur le marché de l’occasion. Presse-citron vous donne toute les informations.

Quels sont les motorisations à éviter ?

Le groupe Stellantis qui comprend les marques Citroën, DS, Opel et Peugeot – n’est pas épargné par les problèmes de fiabilité de certaines de ses motorisations essence. Parmi les motorisations qui posent problème, il y a le moteur 3 cylindres 1.0 VTi/PureTech de 68 chevaux (EB0) qui équipe les Citroën C3 et les Peugeot 208. Selon nos confrères, les modèles jusqu’en 2013 présentent une surconsommation d’huile due à un jeu trop important sur le vilebrequin ainsi qu’une sonde de température du catalyseur défectueuse.

Le moteur 1.2 TCe (H5Ft) décliné en 100, 115, 120, 125 et 130 chevaux (Renault, Nissan et Dacia) a lui aussi été victime de problèmes de segmentation et de défauts d’étanchéité des cylindres, de chaîne de distribution bruyante ou détendue, de fusion de soupape d’échappement ou d’avaries du capteur de pression du turbo.

Ce même bloc en version 1,2 litre VTi/PureTech (EB2) se retrouve sur de nombreux modèles chez Citroën, Peugeot, Opel ou DS (versions 68, 75 et 82 chevaux et 110 et 130 chevaux pour les modèles turbocompressés). Pour les modèles sortis jusqu’en 2014, plusieurs soucis sont remontés comme l’usure prématurée de la courroie de distribution et des pannes de bougies, un défaut de sonde du catalyseur ou un jeu latéral sur le vilebrequin.

Les moteurs « EP » du groupe rencontrent aussi plusieurs soucis. Ils existent en version atmosphérique 1.4 VTi (EP3 : 95, 98 ch) et 1.6 VTi (EP6 : 75, 98, 120, 122 ch) sur de nombreux modèles des marques Citroën, Peugeot ou Mini. Sur ces derniers, le joint de culasse se montrerait un peu trop fragile et la chaîne de distribution peut se détendre un peu trop.

Les versions turbocompressées

Il faudrait également éviter les versions turbocompressées 1.6 THP (EP6 DT) jusqu’en 2012 si vous prenez une occasion : elles existent en 125, 140, 150, 155, 156, 160, 165, 175, 184, 200, 205, 208, 210, 211 et 270 chevaux et équipent de nombreux modèles chez Citroën, DS, Peugeot et Mini. Certains modèles ont des difficultés au niveau de la chaîne de distribution et des avaries de pompe d’injection ont été rencontrées sur les THP 150 et 200 ch avant 2013.

Renault, Volkswagen

Stellantis n’est pas le seul constructeur à connaître des difficultés sur les anciens modèles. C’est aussi le cas chez Renault avec le moteur essence 0.9 TCe (H4Bt) qui est décliné en 90 et 110 chevaux sur plusieurs modèles des marques Renault, Dacia, Nissan et Smart. Jusqu’à ceux sortis en 2016, nos confrères d’AP notent des problèmes de perte de puissance et d’à-coups à l’accélération.

Le moteur 1.2 TCe (H5Ft) décliné en 100, 115, 120, 125 et 130 chevaux (Renault, Nissan et Dacia) a lui aussi été victime de problèmes de segmentation et de défauts d’étanchéité des cylindres, de chaîne de distribution bruyante ou détendue, de fusion de soupape d’échappement ou d’avaries du capteur de pression du turbo. Bref, une motorisation qu’il faudrait donc absolument éviter si vous prenez une occasion.

Volkswagen, premier constructeur automobile mondial, a aussi eu sont lot de soucis sur les moteurs essences 1.2 TSI (CBZ) en version 85, 86 et 105 chevaux. On les trouve sur des modèles de chez Seat, Skoda, Volkswagen ou Audi (où il s’appelle TFSI). Jusqu’en 2012, la chaîne de distribution se détend et finit par casser à un moment. Le bloc 1.4 TSI (CAX) chez Audi et Volkswagen a aussi eu des problèmes de chaîne de distribution, ainsi que d’une usure prématurée de la pompe à eau, jusqu’en 2012.

Auto Plus mentionne aussi le moteur essence 0.9 TwinAir sur les Fiat 500, 500L, Panda 3 et Punto 3 (mais aussi sur la Lancia Ypsilon et la Alfa Romeo MiTo) jusqu’en 2012. Ce dernier a un risque de fuite d’huile au niveau du joint de carter de distribution, un risque d’usure prématurée de l’embrayage et des soucis de bobine d’allumage défaillante. Dernière motorisation à fuir selon nos confrères : le moteur 1.0 EcoBoost (Fiesta 5, Focus 3, C-Max 2, B-Max, Mondeo , Transit Connect 2, Tourneo Connect 2) jusqu’en 2014.