
Les cinémas parisiens MK2 vont proposer des séances de diffusion de vidéos en présence des YouTube.
Un nouveau partenariat avec MK2
« Il existe de nombreuses passerelles entre YouTube, ses créateurs et le monde du cinéma, avec une passion commune pour la création ». C’est ainsi que Justine Ryst, directrice générale de YouTube France, a justifié ce nouveau partenariat avec MK2. Concrètement, la chaîne de cinémas parisienne va lancer son ciné-club où elle proposera des projections de vidéos de la plateforme.Ces séances de 2h seront avant tout axées sur les contenus cinématographiques de YouTube et ils seront également compatibles avec une diffusion sur grand écran. Dans un communiqué publié pour l’occasion, le service ne cache d’ailleurs pas son ambition : « encourager un retour du public dans les salles françaises, notamment auprès d’audiences plus jeunes ».
" Les cinémas MK2 et YouTube prévoient de rendre ces sessions attrayantes en organisant des interactions avec les créateurs de contenus. "
Quand les cinémas s’essaient au streaming
Les cinémas MK2 et YouTube prévoient de rendre ces sessions attrayantes en organisant des interactions avec les créateurs de contenus. Au menu : « séance de questions-réponses, dédicaces et même un quiz géant ». Six événements sont déjà prévus d’ici fin 2024, avec une première projection organisée lors du festival de cinéma Paradiso au musée du Louvre. Rendez-vous est pris du 6 au 9 juillet prochain.

Les motivations de cette plateforme
Dans le sens inverse, MK2 a ouvert sa propre plateforme en mars dernier pour répondre à la concurrence des services de streaming. Pour 6 euros par mois, les abonnés peuvent ainsi accéder à un catalogue de 400 films avec un accent mis sur les longs-métrages dit d’auteur.
On y retrouve notamment le film à sketch Hamburger Film Sandwich, ou encore Juste la fin du monde de Xavier Dolan et Blues Brothers de John Landis. Lors du lancement, un des dirigeants du groupe, Nathanaël Karmitz, expliquait que les abonnés auront droit à un service : « éditorialisé par des programmateurs humains, avec des textes de critiques, des anecdotes qui donnent envie de découvrir les films, plutôt qu’un algorithme ».