Étude américaine : 8 habitudes simples pour gagner jusqu'à 24 ans d'espérance de vie

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Selon une étude préliminaire américaine dévoilée lors du congrès annuel de l'American Society for Nutrition à Boston, le 24 juillet 2023, l'adoption de huit bonnes habitudes de vie pourrait permettre de prolonger notre espérance de vie de manière significative.

Ces conclusions, basées sur l'observation de 719 000 anciens combattants américains âgés de 40 à 99 ans entre 2011 et 2019, mettent en lumière l'importance du mode de vie dans le maintien d'une bonne santé.

Une possibilité de vivre 24 ans de plus ?

Les huit habitudes en question sont les suivantes : être actif physiquement, éviter la dépendance aux opioïdes, ne pas fumer, gérer le stress, adopter une alimentation équilibrée, limiter la consommation excessive d'alcool, respecter une hygiène de sommeil appropriée et entretenir des relations sociales positives.

Les hommes âgés de 40 ans qui intègrent ces huit habitudes pourraient gagner en moyenne 24 années d'espérance de vie par rapport à ceux qui n'en adoptent aucune. De même, les femmes du même âge pourraient vivre 21 années supplémentaires en suivant ces pratiques.

Adopter des attitudes pour augmenter son espérance de 24 années 

Xuan-Mai T. Nguyen, l'un des auteurs de l'étude et spécialiste des sciences de la santé au ministère des Anciens combattants, souligne l'impact bénéfique d'un mode de vie sain dès le plus jeune âge, tout en mettant en avant que même des changements minimes adoptés à un âge plus avancé restent avantageux pour la santé globale.

Le mode de vie idéal pour être en bonne santé

Parmi ces huit habitudes, certaines se sont révélées plus décisives que d'autres pour la longévité. L'inactivité physique, la consommation d'opioïdes et le tabagisme sont les facteurs ayant le plus grand impact sur la durée de vie, associés à un risque de décès augmenté d'environ 30 à 45 %.

Le stress, la consommation excessive d'alcool, une mauvaise alimentation et une mauvaise hygiène de sommeil présentent également un risque accru de décès, d'environ 20 %. Enfin, le manque de relations sociales positives est lié à une augmentation de 5 % du risque de décès.

Bien que ces résultats prometteurs doivent encore être évalués par des pairs avant d'être publiés dans une revue scientifique, ils suscitent l'intérêt des experts en santé. Le professeur Naveed Sattar, expert en santé cardiovasculaire et métabolique à l'université de Glasgow, estime que ces données renforcent l'importance du mode de vie dans le maintien d'une bonne santé.

Ces conclusions incitent ainsi à reconsidérer l'impact du style de vie sur notre bien-être, soulignant que les choix que nous faisons au quotidien peuvent jouer un rôle crucial dans notre longévité et notre qualité de vie.

SELEHO Nahadjenin
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