Le cancer du col d’utérus : symptômes, conséquences et traitement

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1-le col de l'utérus a)Situation géographique et aspect physique L’utérus est un organe de l’appareil reproducteur féminin d’environ 4 à 8 cm qui joue un rôle important dans les fonctions reproductrices de la femme. Il est composé de trois parties dont les deux principales sont Le corps de l’utérus et le col de l’utérus. Ces parties sont séparées par l’isthme qui est une sorte de rétrécissement entre la cavité corporéale et le canal endocervical. Comme tous les organes du corps humain, ces deux zones peuvent être victimes de cancer mais le plus fréquent est celui du col de l’utérus .Le col de l’utérus est la zone inférieure de l’utérus. Il assure un lien entre l’utérus et le vagin par l’intermédiaire de l’ostium utérin, orifice. b) Rôle Le col de l’utérus joue un rôle important dans le processus de fécondation et le cycle féminin. Il assure la remontée des spermatozoïdes dans le corps de l’utérus et permet le passage du sang issu de l’écoulement des règles féminines. Lors des rapports sexuels, c'est le col de l'utérus qui se contracte pour permettre l'entrée dans l'utérus du sperme. Le col de l'utérus est obturé au cours de la grossesse par un bouchon de glaire antibactérienne qui aide à prévenir les infections. Ce bouchon se libère lorsque le col de l'utérus se dilate lors du travail, voire bien avant, sans aucune conséquence pour le bébé. Il ne faut pas confondre ce bouchon muqueux avec les membranes limitant la cavité amniotique, et protégeant totalement le bébé. Pendant le travail, les contractions de l'utérus dilatent le col pour permettre le passage du bébé. Le col de l'utérus est donc une zone importante de l'appareil reproducteur chez la femme. Cependant comme tout organe, celui-ci peut être victime de cancer, c'est à dire une prolifération anarchique de ses cellules, cancer qui pourrait néanmoins être dû à plusieurs facteurs. 2-Symptômes a)Les Ménorragies Les patientes atteintes du cancer du col de l'utérus se plaignent de ménorragies. En effet les ménorragies sont des saignements survenus en dehors des règles .Ces saignements surviennent de façon capricieuse .A la longue , ils peuvent entraîner une anémie , d'où un amaigrissement de la femme. b) Les infections Le cancer du col de l'utérus entraîne l'apparition d'un bourgeon au niveau du vagin. Ce bourgeon qui est hémorragique à tendance à saigner très facilement et peut s'infecter donnant dans un premier temps une cervicite qui est une inflammation survenant au niveau du vagin .Par la suite , un mauvais traitement de la cervicite peut gagner le col utérin , donnant ainsi une endométrite , qui est aussi une inflammation du col de l'utérus .En outre , l'endométrite , si elle n'est toujours pas traitée , va remonter jusqu'au niveau du petit bassin ou pelvis provoquant des douleurs atroce au bas ventre .Toutes ces infections vont entraîner un amaigrissement de la femme mais aussi l'apparition de ganglions notamment au niveau de l'aine. c)Les maladies liées Le cancer du col de l'utérus peut provoquer une anémie due notamment aux ménorragies. Aussi, la perte de l'appétit peut conduire vers une anorexie .En outre, les métastases (cellules à distances) vont entraîner des anomalies au niveau d'autres organes tels que le foie, les poumons et le cerveau. 3-facteurs d'apparition a)Le papillomavirus humain (VHP) Dans plus de 80% des cas le cancer du col de l'utérus est du à un virus appelé papillomavirus humain (VPH).Le virus du papillome humain (VPH), également appelé HPV pour « Human papillomavirus », est un virus à ADN faisant partie de la famille des « Papillomaviridae » .Le Cancer du col est dû, entre autres, au papillomavirus HPV (il appartient à la famille des papillomavirus humains). L'infection peut provenir de lésions dites pré-cancéreuses. Même si certaines sont bénignes, elles peuvent évoluer et se développer sous forme de cancer. Chaque année, cette infection provoque plus de 258 000 décès dans le monde. Il existe différents types de virus. Génétiquement parlant, on en dénombre plus de 120, dont le plus fréquent est le type 16, impliqué dans plus de la moitié des cancers. Les autres virus ne sont pas moins dangereux, cependant ils sont beaucoup plus rares. Il existe des variantes ethniques, notamment africaines et asiatiques. Des études ont été faites sur ces virus et ont montré qu'ils étaient plus résistants et l'organisme peine à les éliminer. Les infections à papillomavirus n'évoluent pas toujours vers un cancer. Les virus HPV sont le plus souvent éliminés au plus tard un an après l'infection. Une femme sexuellement active sur deux peut-être porteuse de papillomavirus au cours de sa vie. Les frottis vaginaux permettent de détecter le virus chez 30% des femmes de moins de 30 ans, et 10% des femmes de plus de 30 ans .Il est également responsable de plusieurs autres infections telles que le condylome plat et le condylome acuminé .Les différents types de VPH sont microscopiques et s'infiltrent à travers de minuscules lésions dans la peau .Il envahi et modifie les cellules du col utérin. Si vous êtes sexuellement active, vous êtes exposée à contracter le VPH génital par des contacts sexuels vaginaux, anaux ou oraux. Le VPH peut s'étendre de la zone vaginale à la zone anale. Le VPH peut se contracter sans qu'il y ait pénétration vaginale. Les femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes peuvent également contracter le VPH, de même que les personnes qui n'ont qu'une (un) seule (seul) partenaire sexuelle (el). b) le tabagisme Le tabagisme présente des effets nocifs dans la genèse du cancer du col de l'utérus. En effet, celui-ci modifie l'ADN des cellules du col de l'utérus. Le risque de cancer subit donc une multiplication par quatre chez les femmes fumeuse. En mai 1993, une équipe de chercheurs anglais a démontré le rôle mutagène du tabac. Afin d'explorer cette question, en 2005, des chercheurs américains ont étudié une population d'environ 50.000 femmes. Après avoir été interrogées sur leurs habitudes tabagiques et celles de leur entourage, elles ont été réparties en trois groupes : 1) femmes fumeuses, 2) femmes non-fumeuses mais exposées au tabagisme passif, 3) femmes non-fumeuses et non exposées au tabagisme passif. A l'aide d'un registre recensant les cas de cancer, les auteurs ont pu analyser la relation entre le tabac et cancer du col de l'utérus. Selon leurs conclusions, les femmes fumeuses voient leur risque de développer un cancer du col de l'utérus multiplié par 2,6, par rapport aux non-fumeuses et non exposées. Mais en cas de tabagisme passif, ce risque est également potentialisé puisqu'il est multiplié par 2,1. Globalement, on peut retenir que fumer triple le risque de cancer du col de l'utérus, tandis que l'exposition passive à la fumée des autres double ce risque. c) L'activité sexuelle Une vie sexuelle précoce (avant 18 ans) a été liée à un plus grand risque de cancer du col utérin. En outre, certains comportements sexuels (comme de nombreux partenaires sexuels ou un partenaire ayant de nombreux partenaires sexuels) peuvent accroître la probabilité d'une infection par le VPH, et par conséquent le risque d'un cancer du col utérin. De plus, une activité sexuelle fréquente même avec le même partenaire peut être facteur d'apparition d'un cancer du col de l'utérus. En effet l'activité sexuelle peut provoquer de simples infections qui celles-ci vont conduire à un cancer du col de l'utérus. En outre, le cancer du col de l'utérus peut se développer à partir d'une simple infection sexuellement transmissible. II- CONSEQUENCES DU CANCER DU COL DE L’UTERUS 1-Au niveau de la sexualité de la femme La femme verra un changement conséquent dans sa vie sexuelle .La maladie entraînera de nombreux saignement durant les rapports sexuels, et de grandes douleurs .La malade sera victime de sécheresse sexuelles ce qui rendra les rapports sexuels encore plus difficiles. Aussi, les nombreux saignements entraîneront des dégagements d'odeurs nauséabondes, désagréables pour le conjoint. Elle ne pourra donc plus avoir de rapports sexuels à sa guise, et devra même s'abstenir jusqu'à sa guérison totale. 2-Au plan Psychologique et professionnel La femme, étant atteinte par ce cancer, va se sentir différente des autres. Il y aura un blocage dans son esprit ce qui va affecter son comportement avec les personnes de son entourage .Elle ne voudra plus évoquer certains sujets , se renfermera sur elle , s'apitoyant sur son sort .Dans certains cas, elle ira même jusqu'à en vouloir aux autres .Au plan professionnel, Elle deviendra distantes des autres , et verra son rendement baisser .Si elle occupe un poste de responsabilité , elle reverra sans le vouloir , ses objectifs à la baisse , ayant l'impression qu'elle n'a plus d'avenir .Elle perdra la joie de vivre , ne pourra plus manger du fait de ses nausées , et sera maigre et fatiguée du fait de son anémie due aux saignements. 3-Autres conséquence Le cancer du col de l'utérus étant un cancer méchant, il va libérer des cellules à distances, appelées métastases qui vont affecter d'autres organes tels que le cerveau, les poumons et le foie .Il peut aller même jusqu'à la mort de la femme .De plus, certains traitements peuvent entraîner la stérilité de la femme. III-LES MOYENS DE LUTTE 1-Le dépistage Comme vu plus haut dans les généralités, le cancer du col de l'utérus est un cancer qui évolue selon des étapes. Le dépistage systématique et fréquent est donc un moyen de savoir si le mal est malin ou bénin, et intervenir le plus vite possible pour éviter d'en arriver à de grave conséquence .Afin de diagnostiquer la patiente, on réalise préliminairement un frottis ou un test de Schiller. Pour ensuite faire une biopsie, si la patiente s'avère détentrice de cellules cancérigènes. a)Le Frottis cervico-vaginal Le frottis est un dépistage de masse et un geste simple .Il est pratiqué en dehors des règles, d'une injection vaginale, de la pose d'un ovule ou d'un rapport sexuel .Il est à réaliser tous les 2 ou 3 ans jusqu'à la fin de la ménopause, mais à maintenir selon le même rythme si traitement substitutif de la ménopause. Technique : Autrefois le prélèvement était étalé sur une lamelle de verre. Actuellement l'utilisation d'une minuscule brosse autour du col permet la mise en suspension des cellules recueillies dans un liquide. Cette seconde technique évite les mauvaises préparations du frottis, qui, auparavant étaient fréquentes .La patiente est installée en position gynécologique. Le médecin procède à la mise en place d'un spéculum. Il fait un prélèvement en frottant le col de l'utérus, à l'aide d'une petite spatule ou d'une petite brosse. Pour que le frottis soit de qualité « satisfaisante », il doit porter sur la zone de jonction pavimento-cylindrique. Il s’agit de la zone de jonction entre deux épithéliums (tissus). En effet, les lésions cervicales débutent quasiment toujours dans cette zone, qui sépare l’épithélium exocervical (partie externe du col ou épithélium malpighien) de l’épithélium endocervical (partie interne du col ou épithélium glandulaire). Chez la femme ménopausée, un traitement préalable par oestrogènes (pendant 10 jours) est parfois nécessaire afin d’améliorer les conditions de l’examen.Il peut exister, parfois, un léger saignement juste après la réalisation du frottis. Ce saignement est normal. Fiabilité : Les faux négatifs seraient dans la littérature de 6 à 15%. Ces " anomalies " révélées lors du frottis dégénéreraient en cancer 1 fois sur 4. Des études du Docteur Vassilakos, Directeur du laboratoire de cytopathologie de Genève estiment qu'avec l'ancienne technique du frottis, 18% des femmes étaient reconvoquées pour examens complémentaires alors que le test liquide ne sélectionne que 7% de femmes à reconvoquer. Résultats :En général, les résultats sont transmis à la patiente ainsi qu'au médecin qui a pratiqué le frottis .Leur délai d'obtention est variable, allant d’une semaine à un mois .Si la patiente ne reçoit pas les résultats, elle doit contacter son médecin pour qu’il les lui fasse parvenir .Si la personne ne souhaite pas recevoir ses résultats à son domicile, elle doit en informer son médecin .En cas de détection d'anomalie, le médecin doit prendre contact avec la patiente pour lui expliquer les résultats . b) Le test de Schiller Cet examen consiste à faire un examen gynécologique du col de l'utérin , c'est à dire une observation du col au spéculum .Le médecin va donc badigeonner de col d'Iode à l'aide d'une compresse .Une réaction va donc se produire entre les sécrétions du col et L'iode(Commercialement appelé lugol).Si le col est sain , on observe une coloration jaunâtre uniforme sur le col de l'utérus ,on peut donc en déduire que toutes les cellules ont pu réagir avec l'iode .Néanmoins , si le col contient des lésions suspectes , l'on n'obtiendra pas une couleur uniforme ,on dit que le col est iodo-négatif . c)La Biopsie La biopsie sert à préciser l’état d’un col de l’utérus suspecté, au frottis ou à la colposcopie, de renfermer une lésion .Cela consiste à mordre, dans la chair, à l’aide d’une pince adaptée, des minuscules morceaux que l’on conserve dans un liquide spécial en vue de les faire analyser plus tard par un médecin spécialement formé à cela, le même qui examine le frottis. Si l’outil, la pince, est vraiment bien adapté, si les mors ne sont pas trop gros, la biopsie n’est pas ou est peu douloureuse. Il n’est généralement pas nécessaire d’anesthésier la zone .Il résulte souvent un saignement modéré de cette série de biopsie. Il est exceptionnel que l’on du cautériser la zone pour faire cesser le saignement . 2-Le traitement Le traitement du cancer du col de l’utérus dépend du stade d’évolution de la maladie, de la taille de la tumeur, de l’âge de la patiente, de son état de santé général et de son désir de conserver sa fertilité. -La forme la plus précoce du cancer du col utérin est le carcinome in situ (stade 0). Ce cancer est non invasif et peut être traité à l’aide de diverses techniques telles que : *la cryothérapie : La cryothérapie en chambre est un traitement médical par le froid qui consiste à placer le corps du patient dans une pièce dont la température est d'environ -110 °C pendant une durée très courte (moins de 3 minutes). L'objectif est de stimuler le corps humain de façon à déclencher les réflexes de lutte contre le froid du corps humain et ceci sans blessures. Lors d'une séance de traitement dans une chambre cryothérapique, le patient est équipé de manchons aux pieds et aux mains ainsi que de protection pour les oreilles et la bouche (les parties du corps humain les plus sensibles au froid). Au cours d'une séance, la température extérieure de la peau baisse d'environ une dizaine de degrés mais ne doit pas être en dessous de 5 °C. La température du corps humain reste quant à elle stable durant la séance.Au cours de la séance et en réponse au froid, le corps humain secrète des endorphines ce qui a pour effet de provoquer une analgésie. *la conisation : La conisation est une intervention qui consiste en l'ablation d'un fragment de tissu en forme de cône à la base du col de l'utérus et se pratique sous anesthésie loco-régionale telle que la péridurale, ou parfois sous anesthésie générale. Elle s'effectue par voies naturelles et fait appel au bistouri classique, au laser ou la cryothérapie. La conisation ne provoque aucune douleur post-opératoire, cependant il est recommandé de ne reprendre les activités quotidiennes que deux jours plus tard environ. Des saignements vaginaux se manifesteront durant une semaine environ. Mais s'ils deviennent trop abondants, il faut consulter rapidement. Il est conseillé d'attendre la visite post-opératoire (deux semaines, voire un mois) avant de reprendre une activité sexuelle. L'utilisation de préservatifs est recommandée durant le premier mois afin d'éviter tout risque d'infection. Cette intervention est fréquente et comporte peu de risque. A court terme, le principal risque est hémorragique et nécessite de consulter rapidement. C'est pourquoi le chirurgien laisse souvent en place une mèche dans le vagin. *le traitement au laser: C'est un rayon largement utilisé en médecine, dans plusieurs spécialités : dermatologie, gastroentérologie, gynécologie, ophtalmologie .Le rayon laser, selon l'énergie utilisée, brûle plus ou moins en profondeur la zone ciblée : peau, muqueuses, ...Cette technique permet d'abraser une surface et d'enlever très rapidement des lésions superficielles plus rarement l’hystérectomie (exérèse de l'utérus dans sa totalité). Au stade 1, la tumeur envahit les tissus sains avoisinants mais ne dépasse pas le col utérin. Dans ce cas, le choix des traitements possibles est le suivant : *l’hystérectomie: c'est-à-dire l'ablation de l'utérus en totalité, des trompes et des ovaires. *la conisation *la radiothérapie interne ou externe : La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. L'irradiation a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. -Au stade 2, le cancer s’est propagé au-delà du col utérin mais demeure localisé dans la région pelvienne .Ici, le choix des traitements comprend : *une radiothérapie interne ou externe (curiethérapie) *une hystérectomie élargie avec ablation des trompes, des ovaires et des ganglions. Cette chirurgie peut être précédée ou suivie d’une radiothérapie ou d’une curiethérapie. -Au stade 3, le cancer a envahi les tissus de toute la région pelvienne. La chirurgie n’est plus possible ; alors, une radiothérapie interne ou externe est combinée avec une chimiothérapie .La chimiotérapie consiste en l'utilisation de substances pour lutter contre le cancer .La majorité des substances chimiothérapeutiques fonctionnent par arrêt de la mitose (division cellulaire), en ciblant efficacement les cellules se divisant trop rapidement. Comme ces substances peuvent endommager les cellules, elles sont dites « cytotoxiques ». Certaines de ces molécules provoquent un véritable « suicide cellulaire » : l'apoptose. -Enfin, au stade 4, le cancer a atteint d’autres parties du corps et relève alors de traitements plus lourds combinant radiothérapie et chimiothérapie. 3-Le vaccin Le vaccin contre le VPH, le virus du papillome humain, existe sous 2 combinaisons .Le plus complet, quadrivalent (nom commercial Gardasil), protège contre les infections à papillomavirus de génotypes 6, 11, 16 et 18. L'autre vaccin, bivalent (nom commercial Cervarix), uniquement contre les génotypes 16 et 18. La vaccination contribue à diminuer le risque du cancer du col de l'utérus : VPH16 et VPH18 sont parmi les causes connues les plus fréquentes des lésions précancéreuses du col utérin ; le risque d'apparition de condylomes génitaux est également réduit par le vaccin quadrivalent (VPH6 et VPH11 sont responsables d'environ 90% de ces affections). Les 2 vaccins semblent réduire également le taux de cancers de la vulve et du vagin .La vaccination nécessite trois injections (0, 2 et 6 mois) et offrirait une protection supérieure à 6 ans. Son coût est important (environ 150 euros la dose en été 2007 soit un peut plus de 97000fcfa).Comme inconvénient, le vaccin a un coût excessif et ne garantie pas l'immunité contre le cancer du col de l'utérus. 4-La sensibilisation Ces dernières années, plusieurs pays africains dont la Côte d'ivoire se sont dotés d'une politique concrète de lutte contre les cancers. En Côte d'ivoire par exemple, nous avons la création de la Commission Nationale de Lutte contre le Cancer(CNLC). Néanmoins des efforts restent à faire pour le cancer du col de l'utérus .Dans nos pays, nombreuses sont les jeunes filles sexuellement actives qui ne sont pas informés sur ce cancer. Une sensibilisation dans ce sens, comportant des points importants tels que : -La gestion de ses rapports -L'hygiène sexuelle Pourrait être une arme à l'éradication totale de ce cancer. PARCE QUE LA SANTE EST PRIMORDIALE, REJOIGNEZ-NOUS, APAMCI, VOTRE ASSISTANT MEDICAL SUR www.apamci.com

Koffi Elodie
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