Cybermenace en France : Université Paris-Saclay victime d'une cyberattaque de grande ampleur

Selon les premières informations, un ransomware aurait infiltré les systèmes de l'université, exploitant des failles dans la sécurité informatique pour extorquer une rançon en échange de la restitution des données compromises.

Site web inaccessible et services paralysés

Depuis cette cyberattaque, le site officiel de l'Université Paris-Saclay est quasiment inaccessible, privant ainsi les étudiants, le personnel et les partenaires de l'accès aux services numériques essentiels. Ce coup dur frappe l'institution qui est pourtant classée première université d'Europe selon le classement de Shanghai. En réponse, l'université a indiqué qu'elle collaborait étroitement avec l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) pour neutraliser la menace et restaurer ses services le plus rapidement possible.

Cette cyberattaque contre l'Université Paris-Saclay n'est malheureusement pas un incident isolé. Une semaine avant, le Grand Palais de Paris, lieu emblématique où se déroulent les Jeux Olympiques (JO).

Cette attaque n'a pas seulement perturbé le fonctionnement du site web de l'université, mais elle a également affecté une partie des services académiques et administratifs, exacerbant les inquiétudes quant à la capacité de l'institution à gérer ses opérations dans un contexte de cybersécurité défaillante.

Une série d'attaques répétitives en France

Cette cyberattaque contre l'Université Paris-Saclay n'est malheureusement pas un incident isolé. Une semaine avant, le Grand Palais de Paris, lieu emblématique où se déroulent les Jeux Olympiques (JO), avait également été visé par une attaque similaire. En outre, une quarantaine de musées à travers la France ont récemment fait l'objet de cyberoffensives répétées et coordonnées.

Les enquêteurs ont révélé que les cybercriminels derrière ces attaques avaient pour stratégie de cibler les systèmes informatiques centralisant les données financières. Une fois ces systèmes compromis, les pirates ont exigé des rançons, menaçant de diffuser les informations volées en cas de non-paiement. Une source policière anonyme a confirmé que ces attaques étaient méthodiquement orchestrées pour maximiser les dommages et les profits des malfaiteurs.