
Le réseau social X, anciennement Twitter, fait face actuellement à une vague de plaintes dans huit pays européens pour son utilisation « illégale » des données personnelles des internautes afin d’entraîner son programme d’intelligence artificielle (IA).
Cette démarche a été initiée par l'association Noyb, qui dénonce un paramètre par défaut récemment découvert, et demande une action urgente des régulateurs nationaux pour protéger les droits des utilisateurs. En effet, Noyb, qui signifie « None of your business » ("Ce ne sont pas vos affaires"), a déposé des plaintes en Autriche, Belgique, France, Grèce, Irlande, Italie, Espagne et aux Pays-Bas pour contraindre X à respecter les lois sur la protection des données.
Suspension et demandes d'enquête
En réponse à ces accusations, X a annoncé la suspension de l'utilisation des données personnelles après un accord avec la Commission irlandaise pour la protection des données (DPC), représentant l'Union européenne. Cependant, Noyb ne se satisfait pas de cette mesure et appelle à une enquête complète pour s'assurer que X respecte pleinement le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).
Pour rappel, en juin dernier, Meta (Facebook, Instagram) avait dû suspendre un projet similaire d’utilisation des données personnelles dans un programme d’IA suite à des plaintes déposées par Noyb dans 11 pays européens.
Pour mieux se faire entendre, le directeur de Noyb, Max Schrems, a critiqué la DPC pour ne pas avoir contesté la légalité du processus d’utilisation des données par X. Noyb, connu pour ses actions contre les géants du web, rappelle que ses plaintes contre Meta ont déjà conduit à des amendes dépassant 1,5 milliard d'euros.
Antécédents et impact
A faire quelque pas en arrière, ce n'est pas la première fois que les géants du web sont confrontés à de telles accusations. Pour rappel, en juin dernier, Meta (Facebook, Instagram) avait dû suspendre un projet similaire d’utilisation des données personnelles dans un programme d’IA suite à des plaintes déposées par Noyb dans 11 pays européens.
Dans
un univers où la question des cyberattaques devient de plus en plus préoccupante
et l’IA, qui fait son entrée illico presto, cette situation pourrait souligner
l'importance croissante de la protection des données personnelles dans l'ère
numérique actuelle.