Australie : Quand l’Intelligence Artificielle peine à trouver sa place dans le journalisme !

Les articles, rédigés par le modèle GPT-4 d'OpenAI, ont été jugés incorrects ou trop basiques par des spécialistes, ce qui remet en question la capacité de l’IA à produire un contenu journalistique fiable. Des erreurs telles que la description erronée de la rigidité cadavérique ou l’inappropriée explication de l'autolyse soulèvent des inquiétudes quant à la crédibilité des publications qui utilisent de telles technologies.

Les inquiétudes des experts

Jackson Ryan, président de l'Association des journalistes scientifiques d'Australie, a exprimé ses réserves concernant la précision des articles générés par l’IA. Dans l'un des articles titrés « Qu'arrive-t-il à notre corps après la mort ? », des processus scientifiques ont été décrits de manière incorrecte ou simplifiée, compromettant ainsi la qualité de l'information. Pour Ryan, ces erreurs pourraient éroder la confiance du public envers des publications reconnues.

Alors que certains y voient un outil potentiellement révolutionnaire pour améliorer l'efficacité et l'accès à l'information, l’autre partie de la planète s'inquiète de la menace qu'elle pose pour la véracité et la profondeur de l'analyse.

Ces critiques sont d'autant plus graves que Cosmos, soutenu par l'Agence scientifique nationale australienne, bénéficie de subventions destinées à développer le journalisme, ce qui a suscité des questions sur l'utilisation de ces fonds pour intégrer l'IA au détriment des journalistes.

Le défi de l’IA dans le journalisme

L’incident chez Cosmos illustre les défis auxquels est confrontée l'intégration de l'intelligence artificielle dans le journalisme. Alors que certains y voient un outil potentiellement révolutionnaire pour améliorer l'efficacité et l'accès à l'information, l’autre partie de la planète s'inquiète de la menace qu'elle pose pour la véracité et la profondeur de l'analyse.

Ce débat franchit les frontières de l’Australie, avec des géants de l'édition comme le New York Times qui a aussi pris la défense contre l'utilisation arbitraire de leur contenu par des modèles d'IA pour l’entraînement. Il est clair que la route vers une adoption autonome de l'IA dans le journalisme reste semée d'embûches, et la quête de la véracité demeure un défi de taille.