Côte d'Ivoire adhère à la Convention de Budapest : Un grand pas contre la cybercriminalité

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cote-d-ivoire-adhere-a-la-convention-de-budapest-un-grand-pas-contre-la-cybercriminalite LA COTE D'IVOIRE FAIT SON ADHESION A LA CONVENTION DE BUDAPEST CONTRE LA CYBERSECURITE
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L'Ambassade de Côte d'Ivoire en France a officiellement déposé l'instrument d'adhésion à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité. C’était le lundi 29 juillet 2024.

Avec cette adhésion, la Côte d'Ivoire devient le 77ᵉ pays à rejoindre ce traité. Vladimir AMAN, expert ivoirien en cybersécurité, qui a joué un rôle clé dans ce projet, a souligné les nouvelles capacités offertes par ce traité, notamment en matière d'entraide judiciaire et d'échange de données entre les États membres.

Un outil juridique puissant

La Convention de Budapest offre des outils juridiques robustes pour la collecte et l'échange de preuves électroniques, un atout crucial pour renforcer l'efficacité des enquêtes transfrontalières. Pour Vladimir AMAN, cette adhésion va permettre à la Côte d'Ivoire de mieux collaborer avec les autres pays membres pour lutter contre la cybercriminalité de manière plus efficace et coordonnée.

Avec cette adhésion, la Côte d'Ivoire montre son engagement à protéger ses citoyens et ses infrastructures contre les menaces cybernétiques.

En outre, ce traité permet à la Côte d'Ivoire de demander à n'importe quel État membre de conserver des données relatives au trafic sans appliquer le principe de la double incrimination. Cela signifie que les autorités ivoiriennes peuvent désormais demander la conservation de preuves numériques essentielles, facilitant ainsi les enquêtes.

Renforcement de la coopération internationale

« L'adhésion à la Convention de Budapest renforce la position de la Côte d'Ivoire sur la scène internationale en matière de cybersécurité », a-t-il précisé. Ce traité facilite l'entraide judiciaire, permettant aux pays membres de collaborer plus étroitement pour résoudre les cas de cybercriminalité. Pour la Côte d'Ivoire, cela signifie une meilleure capacité à demander et à fournir une assistance dans des enquêtes complexes impliquant des acteurs internationaux.

En rejoignant la Convention de Budapest, la Côte d'Ivoire se dote des moyens nécessaires pour mieux protéger ses intérêts et assurer la sécurité de ses réseaux et systèmes d'information, tout en contribuant à la lutte mondiale contre la cybercriminalité.