Médecine : Le jumeau numérique au service de la santé humaine

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High tech

Utilisé pour des applications industrielles, le jumeau numérique qui est un robot, se révèle de plus en plus utile pour la médecine comme le projet Vortex créé ensemble entre Dassault Systèmes et l’Institut Hartmann, invités du podcast Jeunes Pousses.

Dans la famille Technologique, le jumeau numérique devient de plus en plus incontournable dans le secteur de la santé. Des pieds au cerveau, plus aucun organe du corps humain n'échappe à sa représentation virtuelle pour simplifier les essais de la clinique, assister le chirurgien, ou encore tester de nouvelles molécules.

Une salle d’opération virtuelle récréée

Tout part du robot CyberKnife, capable de délivrer un traitement non chirurgical très précis, à visée curative ou palliative, utilisé au sein de l'Institut Hartmann. En partant du modèle 3D du robot, l'idée de Vortex a été alors de recréer virtuellement l'ensemble de la salle d'opération et de simuler une session incluant les mouvements et le bruit du robot.

« Plus on arrivera à être juste dans la personnalisation de l'approche diagnostique et thérapeutique, plus on se rapprochera de la demande du patient qui est immense et légitime ».

Selon Laurent Coste, « le but final étant de proposer cette expérience au patient via un de réalité virtuelle pour lui permettre de mieux comprendre, de mieux visualiser la procédure avant la première session. On espère diminuer son appréhension du process ». Une intention dont se réjouit Alain Toledano, quant il confirme que « Plus on arrivera à être juste dans la personnalisation de l'approche diagnostiqueet thérapeutique, plus on se rapprochera de la demandedupatient qui est immenseetlégitime ».

Le jumeau numérique du cœur humain

Vortex est un des exemples du robot « jumeau numérique » sur lesquels travaillent Dassault Systèmes. Cette technologie par exemple a été développée pendant la période de la pandémie de la Covid-19 pour simuler des flux d’air et des pathogènes dans l'air au niveau d'un hôtel, et ainsi mieux former le personnel à ces sujets et prévenir éventuellement des contaminations.

D'autres projets concernent le corps humain, à l'échelle cellulaire, moléculaire, mais aussi au niveau des tissus et des organes, comme c'est le cas avec un cœur. « On recrée non seulement l’anatomie, mais également tout le fonctionnement physiologique, les tissus, les propriétés électromécaniques, les contractions musculaires, les valves, les flux sanguins, etc. », a expliqué Laurent Coste. Les chirurgiens utilisent ce genre de modèle pour tester et faire des simulations  de différentes approches qu'ils vont par la suite effectuer, dans le but d’avoir des diagnostics et des opérations plus précis pour de la meilleure qualité.