
Dans un contexte géopolitique, où les tensions Russie-France sont sur la sellette, une gorge chaude apprend que ce week-end, plusieurs sites du gouvernement français seraient victimes d’une cyberattaque. Selon la source, l’attaque aurait été secrètement orchestrée par des cyberdélinquants russes.
L’information de cette attaque a été confirmée par le chercheur en sécurité M. SaxX, l’un des experts en la matière. Ce cyber-assaut de déni a été lancé à l’endroit de plusieurs plateformes du gouvernement français depuis le samedi 15 juin 2024, selon les propos de l’expert.
Quatorze (14) sites web atteints
La manœuvre a mis hors ligne 14 sites web. Selon SaxX, cette espèce de cyberattaque est une lourde gangrène qui s’attaque au serveur, à travers une surcharge de la plate-forme avec des requêtes. Généralement, ce type d’offensive s’opère à partir de multiples systèmes différents afin de rendre plus lent le serveur. Ce qui fait sans doute qu’au terme du manège, le site soit impossible à consulter.
En effet, les sites du gouvernement français touchés sont peu ou prou la plateforme de la police nationale, des ministères de la culture et de l’écologie…
L’expert a également ajouté que certains de ces sites touchés par les pirates sont de sitôt revenus à leur état actif. Le comble est que plusieurs de ces différentes plateformes ciblées restent toujours inaccessibles, même ce lundi 17 juin 2024, soit une inaction de 48 heures après l’offensive.
Des pirates russes à l’origine de l’attaque
Un gang de hachers russes qui s’est auto-baptisé « NoName057(16), et actif depuis l’an 2022, serait l’auteur de cette cyberattaque aux dégâts inoffensifs. Ce groupe de cyberdélinquants est connu pour sa recherche à défendre les intérêts de la Russie à travers tout le monde entier. A en croire Mr SaxX, le gang en question a fait une spécialisation dans les attaques DDoS, diminutif de « Distributed Denial-of-Service (DDoS) Attack » qui traduit en français le terme « Attaque par déni de service distribué ».
Pour rappel, cette série de pratiques offensives qu’orchestrent les pirates russes, est commise à l’endroit des pays membres de l’OTAN et principalement de l’Union Européenne qui apportent leur soutien actif à l’Ukraine. En effet, compte tenu du contexte politique en France, cette cyberattaque n’est pas du tout urprenante pour nombre de personnes. Mais « Une attaque de type DDoS, bien que connue comme cyberattaque, n’est rien comparable à un ransomware ou encore une infiltration de de données », a-t-il rappelé.