
Pendant que certaines puissances premières font la course aux voitures autonomes, les chercheurs Japonais eux, s’intéressent plutôt aux robots humanoïdes. C’est dans ce cadre que des chercheurs se sont donné le plaisir de faire l’essai d’un robot humanoïde capable de conduire une voiture.
Bien que cette nouvelle création japonaise soit loin d’être au point, elle aura l’avantage de changer n’importe quel véhicule en engin autonome. Avec ce robot humanoïde, les différentes familles et sociétés pourraient s’en servir pour toutes les courses afin de donner des temps de relâche aux humains dans leur quotidien.
Est-il possible de parler de voiture autonome avec un robot au volant ?
C’est en réponse à cette problématique que des chercheurs de l'université de Tokyo ont décidé de tenter une approche contraire à celle de la conduite autonome en plaçant un robot humanoïde juste derrière le volant. Ce qui nous rappelle les Johnny Cab dans le film Total Recall (1990). En effet, ils ont publié leurs travaux dans la revue appelée Robotics and Automation Magazine (Le Magazine des Robotiques et de l’Automation).
Avec les gestes et réactions semblables aux caractéristiques humaines, ce « robot musculosquelettique », se nomme Musashi et a appris à conduire une voiture électrique.
De plus, ce robot humanoïde peut s'asseoir dans la voiture, faire usage des pédales avec ses pieds et tourner le volant avec ses mains. En effet, son apparence notamment sa tête est munie de deux caméras à la place des yeux, qui peuvent pivoter de manière à pouvoir regarder la route et les rétroviseurs. Les chercheurs ont choisi de ne pas utiliser de détecteur d’objets à distance (Lidar) ni de radar afin de permettre à la machine robotique de mieux reproduire l'expérience humaine.
Un robot initié aux actions humaines
Les chercheurs ont appris à Musashi à tourner le volant à partir de données de capteurs. Par la suite, ils ont publié une vidéo comme preuve palpable qui montre le robot à conduire la voiture dans un virage. En effet, le robot prend beaucoup de précautions et donc, au final, est extrêmement lent. Selon les chercheurs, il lève le pied sur le frein, mais n'appuie pas sur l'accélérateur. Il met donc deux minutes à négocier le virage. Dans un autre test, le robot s'est servi de l'accélérateur, mais n'a pas réussi à garder une voiture constante.
La machine hémorroïde a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'être viable. En plus d'améliorer sa conduite, il doit encore apprendre de nombreuses tâches, comme mettre le contact ou opérer le frein à main. De plus, il devra pouvoir s'adapter à différentes voitures. Si ce projet aboutit un jour, Musashi aura au moins l'avantage de pouvoir conduire tous les véhicules qui ne sont pas équipés de systèmes de conduite autonome si d’ici là, il en existe.