
Donner une chance aux demandeurs d’emplois à l’ère du numérique est la priorité absolue de l’Association Diversidays. C’est dans cet élan, qu’elle a mis en place le programme Déclics Numériques qui se déroule sur la période du 04 au 14 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire français.
A travers ce riche programme qui est à sa 17e édition, l’association Diversidays vise à dépêcher la reconversion professionnelle des personnes en quête d’emplois vers les métiers de la Technologie de l’Information (IT). En effet, cette formation gratuite et ouverte aux personnes attirées de près ou de loin par les technologies de l’innovation, entend renforcer le niveau d’apprentissage des populations et surtout la gente féminine.
Un grand nombre reconverti
« Nombreux sont encore ceux qui n’osent pas se reconvertir dans le numérique à cause d’idées reçues ou par manque d’informations », a souligné M. Anthony Babkine, fondateur de l’association Diversidays. Il a ajouté que le numérique crée en moyenne plus de 25.000 emplois juste par an, et qu’il subit une « pénurie de talents ». Selon le fondateur, les industries du numérique et de l’IA regorgent d’une force transformatrice mais le comble est qu’elles manquent de « main d’œuvres » pour améliorer les conditions de vie des populations.
En mettant cette formule en place, Diversidays tente de lutter contre les différenciations professionnelles, les aprioris sur l’IA et toutes les idées conservatistes. En poursuivant dans son intervention, Anthony Babkine a révélé que 25% des personnes reconverties ont intégré une formation IT, soit 12.000 personnes depuis le début de leurs actions. Aussi, 33% exercent un emploi technologique au cours des 6 mois suivant leur apprentissage.
Faire découvrir les avantages du numérique
Pour le premier membre de l’organisation de Diversidays, il est « Important et urgent de briser les barrières mentales, et de faire découvrir massivement les opportunités de la filière de l’IA, afin que chaque homme puisse trouver sa place dans les métiers de l’avenir ».
A l’en croire, peu importe l’âge du demandeur d’emploi, son parcours professionnel ou ses connaissances initiales, l’essentiel est d’apporter son grain de sel à l’édifice humanitaire, pour que les défis en intelligence artificielle soient atteints dans un futur proche ou lointain.