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On assiste actuellement à un battage médiatique selon lequel l’adoption des nouvelles technologies numériques basées sur l’IA transformera rapidement le marché du travail. De nombreuses entreprises les ont déjà adoptés, mais d’autres ne l’ont pas encore fait. C’est dans ce contexte que des chercheurs de l’université de Leeds, de Sussex et de Cambridge ont mnquête auprès de plusieurs entrené une eeprises britanniques.
Les scientifiques ont voulu identifier les conséquences de l’avènement de l’IA dans les entreprises. En même temps, ils ont essayé de déterminer si la révolution de l’intelligence artificielle sur le secteur du travail est bien en cours.
À l’issue de cette enquête, l’équipe a pu constater que les nouvelles technologies numériques basées sur l’IA commencent bien à être utilisées, mais on ne peut pas encore affirmer que la transition soit effective.
Peu d’entreprises veulent investir dans l’IA
L’enquête a été menée entre novembre 2021 et juin 2022. L’organisation Digital Futures at Work Research Center (Digit) a dirigé les opérations et collecté les données d’investigations. C’est ainsi que les chercheurs ont pu constater que les employeurs britanniques sont encore réticents à investir dans les technologies d’Intelligence Artificielle . Seuls 36 % d’entre eux ont adopté des outils de production basés sur l’IA au cours des cinq dernières années.
Les nouvelles technologiques numériques, croissance et de productivité des employés en entreprises
Il s’agit notamment de solutions numériques telles que les robots industriels, les chatbots, les assistants intelligents et le cloud computing. Selon cette même étude, seulement 10 % de ceux qui n’ont pas encore investi dans les technologies IA ont prévu de le faire au cours des prochaines années. Cela montre clairement que même si l’IA est prometteuse en termes de croissance et de productivité, les employeurs ne sont pas pressés de l’adopter.
Un problème de compétences numériques
Ces mêmes données ont également mis en évidence un problème croissant de compétences. Les employeurs ont affirmé qu’il est difficile de recruter des personnes possédant des compétences numériques suffisantes pour utiliser ces technologies. Néanmoins, moins de 10 % d’entre eux ont prévu d’investir dans la formation aux compétences numériques au cours des prochaines années.
Pour l’instant, l’IA suscite beaucoup de méfiance chez les entrepreneurs. Le professeur Mark Stuart, l’un des auteurs de cette étude, a d’ailleurs affirmé que les espoirs de productivité s’accompagnent de craintes quant aux conséquences, à terme, pour l’emploi. Il reste donc de grands défis à relever pour que la transition vers l’IA dans le monde du travail se mette vraiment en marche.
Source : phys.org
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Nyame Calixte
