Propagande de LGBT / Tik Tok condamné à payer une amende de 3 millions à la Russie pour violation de lois  

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propagande-de-lgbt-tik-tok-condamne-a-payer-une-amende-de-3-millions-a-la-russie-pour-violation-de-lois La Russie a sanctionné Tik Tok pour publication de propagande en faveur de la communauté LGBT
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La Russie a condamné, ce mardi 4 octobre 2022, le réseau social Tik Tok pour publication de contenus violant les lois russes.

La sanction russe est tombée pour le dernier né des réseaux sociaux. Accusé de diffuser des contenus en faveur de la communauté LGBT, Tik Tok s’est vu infliger, ce mardi 5 octobre 2022 une amende de 3 millions par la Russie, rapporte Reuters. Reconnu pour la publication de contenus vidéos, le réseau social est accusé d’avoir refusé de retirer de sa plateforme des vidéos faisant la propagande de LGBT (sigle utilisé pour qualifier les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres), qui "violent les lois russes".

Amende de 3 millions de roubles

"Tik Tok a été condamné à une amende de 3 millions de roubles (51.000 dollars) pour ne pas avoir supprimé du contenu qui violait les lois russes sur la "propagande LGBT" ont rapporté les agences de presse russes, citées par Reuters. Selon le jugement, LGBT, féministes et une représentation déformée des valeurs sexuelles traditionnelles" sur sa plateforme.

Selon le site d’information français bfmtv.com, en avril 2022, la Russie attaquait Meta pour les mêmes raisons, alors que Facebook et Instagram étaient déjà bannis dans le pays. La société a dû payer une amende de 50.000 euros.

En 2013, la Russie a voté une loi contre "la propagande gay" qui interdit à toute personne ou entité de promouvoir les relations homosexuelles après des enfants. Les législateurs voudraient étendre cette loi aux adultes.

La Russie a adopté une loi interdisant de "discréditer" les forces armées

Depuis début mars et l’envoie de dizaines de milliers de soldats russes en Ukraine, la Russie a adopté une loi interdisant de "discréditer" les forces armées, sous peine d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison. Les entreprises technologiques étrangères ont, elles aussi, été mises en garde contre toute violation de cette loi.

Par ailleurs, la Fondation Wikimédia, qui héberge l’encyclopédie en ligne Wikipédia, risquerait également une amende pour ne pas avoir supprimé les "faux" concernant l’armée russe.