Numérique : Meta ouvre en France une académie du métavers pour la rentrée de 2022

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numerique-meta-ouvre-en-france-une-academie-du-metavers-pour-la-rentree-de-2022 Meta en France à la rentrée 2022 (PhDr)
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Méta et Simplon ont annoncé, ce dimanche 12 juin 2022, l’ouverture d’une école de formation aux métiers du numérique pour la rentrée 2022 en France.

Le métavers (métaverse en anglais) désigne un univers numérique immersif. Il est censé prolonger la réalité physique via la réalité augmentée ou virtuelle et faire passer le web de la 2D à la 3D.

Une pédagogie par projets

Cette future école sera « gratuite, territoriale, innovante » et axée sur l'« employabilité », a assuré à l’AFP Laurent Solly , vice-président Europe du Sud de Meta.

« Notre objectif, c’est de former une centaine d’élèves pour la première année à deux métiers du "métavers". Le premier, développeur spécialisé en technologies immersives, le deuxième technicien support/assistance », a-t-il ajouté.

La pédagogie « ne sera pas axée en soi sur l’utilisation du "métavers", c’est quelque chose qui reste assez flou. On va s’intéresser uniquement à la 3D et à l’interaction dans les univers ; ce sera une pédagogie par projets en présentiel », selon Frédéric Bardeau, co-fondateur et président de Simplon.

20 élèves formés par promo

Cette « académie du métavers » compte former 20 élèves avec une attention particulière à la diversité et à la place des femmes. Elle est déjà à Paris, Lyon, Marseille et Nice.

« On recherche des personnes venant de toutes les populations, et notre objectif c’est d’avoir 30 % de femmes dans cette première promo », a expliqué Laurent Solly.

« On assume le côté "discrimination positive" et "diversité", on ne regarde pas les CV », a souligné de son côté Frédéric Bardeau. En octobre 2021, Meta avait annoncé son intention de créer 10.000 emplois en Europe d’ici à 5 ans pour construire le « métavers », nouvelle priorité stratégique du groupe américain.

Une ambition qui devrait permettre de répondre à la demande future des entreprises, en recherche de compétences et métiers liés au « métavers ». « 80 % des métiers de 2030 ne sont pas encore inventés, c’est donc maintenant qu’il faut le faire », ont souligné encore les deux partenaires.