
Tandis que les fabricants de puces souhaiteraient augmenter leurs capacités de production, ils doivent maintenant faire face à une pénurie de machines.
La pénurie actuelle de puces qui contraint les constructeurs de véhicules, de smartphones ou encore d’ordinateurs ou de consoles de jeux à produire moins risque de perdurer, souligne 20 Minutes.
Une pénurie de machines
Alors que les fabricants de puces aimeraient pouvoir augmenter leurs capacités de production pour répondre à la demande, ils font désormais face à une pénurie de machines nécessaires pour fabriquer ces puces, rapporte le site le média asiatique Nikkei relayé par Presse-Citron.
Selon nos confrères, certains fabricants d’outils dédiés à la conception de ces puces auraient d’ores et déjà averti leurs clients que les délais de livraison pourraient bien s’allonger à 18 mois pour certaines machines.
Une pénurie dans tout, que ce soit les modules électroniques, les lentilles, les pompes,...
La raison ? Une « pénurie dans tout », que ce soit les modules électroniques, les lentilles, les pompes, les valves ou les microcontrôleurs.
Depuis 2021, les délais de livraison de ces machines s’étaient allongés jusqu’à 12 mois, mais là ils vont encore être rallongés de six mois de plus, ce qui devrait logiquement retarder la mise en route de nouvelles usines de fabrication de puces.
« Selon nos visites chez les fournisseurs, la pénurie de composants pour eux se détériore encore et ne pourrait commencer à s’améliorer qu’au second semestre 2022 », a expliqué Liu Chi-tung, le responsable financier de UMC, le numéro 4 mondial des fabricants de puces. Selon certains spécialistes du secteur, la pénurie de puces pourrait ainsi durer pendant deux ans.
Toujours selon notre source, depuis presque deux ans, une pénurie mondiale frappe le secteur des composants électroniques. Pour tenter d’y apporter une réponse, le gouvernement japonais a décidé d’investir 774 milliards de yens, soit environ 6 milliards d’euros, afin de soutenir les fabricants de semi-conducteurs.