Paris sportifs : Une cyberattaque provoque le piratage de plus de 3 millions FCFA chez Tayla Stech Bewinner

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paris-sportifs-une-cyberattaque-provoque-le-piratage-de-plus-de-3-millions-fcfa-chez-tayla-stech-bewinner UN CYBERCRIMINEL EN ACTION DEVANT SES ORDINATEURS (PH:DR)
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Le secteur des jeux hasards est actuellement en feu. Le célèbre site de pari sportif appelé ‘’Tayla Stech Bewinner’’ a été victime d’une violente cyberattaque qui aurait occasionné le piratage de plus 3 millions de Francs CFA.

Selon les enquêteurs de la DSC, l’opération a été minutieusement menée. Le suspect a redirigé les fonds vers deux comptes Wave enregistrés à son nom, ce qui a facilité son identification. Son interpellation a eu lieu à Thiaroye Gare, dans la banlieue dakaroise, après l’exploitation des données collectées par les policiers spécialisés dans la cybersécurité.

Une opération bien huilée, un complice dans l’ombre

Une fois dans les filets de la DSC, S. S. Khadim Sall est passé rapidement aux aveux. Face aux preuves techniques irréfutables, il a reconnu les faits et dévoilé l’identité de son complice, C. B. Diom, âgé de 26 ans, domicilié à Gueule Tapée. Ce dernier aurait contribué à la mise en œuvre de l’attaque, agissant en tandem avec le développeur pour brouiller les pistes et répartir le butin.

L’affaire relance la question de la cybersécurité dans les entreprises digitales en Afrique de l’Ouest.

Les deux hommes sont aujourd’hui inculpés pour association de malfaiteurs, accès et maintien frauduleux dans un système informatique. Ils ont été placés en garde à vue en attendant la suite judiciaire. De son côté, la DSC continue ses investigations pour savoir si d'autres opérations similaires ont été menées auparavant par le duo.

Une faille exploitée dans un environnement numérique vulnérable

Le piratage de Tayla Stech Bewinner met en lumière la vulnérabilité des plateformes de paris en ligne. En l’absence de systèmes de sécurité renforcés, ces structures deviennent des cibles faciles pour les cybercriminels, surtout dans un contexte où les paiements numériques se multiplient à travers des services comme Wave.

L’affaire relance la question de la cybersécurité dans les entreprises digitales en Afrique de l’Ouest. Elle pousse à un renforcement urgent des contrôles, de la formation des équipes IT et de la surveillance en continu pour éviter de nouvelles intrusions similaires dans le secteur des jeux en ligne.


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