Côte d’Ivoire : Nouvelle forme d’escroquerie sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et TikTok enfin dévoilée

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cote-d-ivoire-nouvelle-forme-d-escroquerie-sur-les-reseaux-sociaux-facebook-instagram-et-tiktok-enfin-devoilee LES ARNAQUES EN LIGNE SUR LES RESEAUX SOCIAUX (PH:DR)
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En Côte d’Ivoire, plus d’une dizaine de millions d’utilisateurs des réseaux sociaux, dont Facebook, Instagram et TikTok font face actuellement à une nouvelle forme d’arnaque encore moins connue de tous.

Dans un post Facebook, Hassan Hayek, connu sur les réseaux sociaux pour ses prises de positions a alerté les utilisateurs ivoiriens sur les dangers qu’ils risquent en interagissant avec les profils inconnus et même proches. Dans sa publication, l’homme appelle les internautes à la vigilance, surtout face à cette nouvelle escroquerie en ligne qu’il juge « rodée et dangereuse ».

Il révèle que cette méthode d’escroquerie cible principalement les utilisateurs de Messenger, TikTok et Instagram. À travers un processus bien ficelé, des arnaqueurs utilisent de faux comptes créés à partir de photos de jeunes femmes séduisantes.


Ces profils abordent leurs victimes, généralement des hommes, entament une conversation et basculent rapidement dans l’intimité. Le piège se referme quand les discussions deviennent suggestives ou sexuelles, au point de pousser la cible à se filmer, parfois à son insu.

Une arnaque alimentée par de faux profils

Les cyberescrocs usent de fausses identités pour piéger leurs proies. À l’aide de photos volées sur internet, ils créent des profils crédibles de jeunes femmes attirantes. Une fois le contact établi, ils gagnent la confiance de leurs cibles, en les amenant à des échanges intimes par vidéo ou messages privés.

Ce chantage numérique plonge de nombreuses personnes dans la peur et le silence.

Ce stratagème aboutit souvent à des captures compromettantes. Les victimes, souvent naïves ou vulnérables, ne se doutent pas qu’elles sont enregistrées. L’objectif des arnaqueurs est clair, ils veulent vailles que vailles collecter des images compromettantes pour passer au chantage et leur extorquer de l’argent.

Chantage, silence et appel à l’action

Une fois les vidéos obtenues, les escrocs menacent de publier les contenus sur les réseaux sociaux ou de les envoyer à des proches si les victimes refusent de payer. Ce chantage numérique plonge de nombreuses personnes dans la peur et le silence.

Dans son message, Hassan Hayek a donc invité toute victime à se rendre immédiatement à la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte. Il a recommandé de ne jamais céder aux menaces, mais de continuer à discuter pour gagner du temps. Il insiste également sur l’importance de briser le silence pour stopper cette vague de cyberharcèlement.

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