
Meta, maison mère des réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp fait face actuellement à la justice américaine, pour abus de pouvoir afin de réduire à néant les concurrents.
Mark Zuckerberg, patron du groupe Meta a défendu à la barre d’un tribunal de Washington, ce mardi 15 avril 2025, l’image de marque du géant de la Tech californienne. Cette étape marquant ainsi le deuxième jour du procès de son entreprise Meta, a été ponctuée par un bras de fer infernal, où le groupe par le biais de Facebook est accusé d’avoir acheté WhatsApp et Instagram pour écraser des concurrents farouches.
Un divorce sera-t-il consommé après le verdict ?
Le procès, lancé cinq ans après une plainte de la FTC (Federal Trade Commission), vise à déterminer si Meta doit être contraint de se séparer de ses deux plateformes majeures. Le juge fédéral a huit semaines pour se prononcer.
La défense, elle, insiste sur la concurrence féroce dans l’univers Tech et les innovations constantes imposées par cette compétition.
La FTC accuse Meta d’avoir éliminé deux menaces sérieuses en rachetant Instagram en 2012 pour 1 milliard de dollars, puis WhatsApp en 2014 pour 19 milliards. Des preuves comme des courriels internes évoquant une volonté de "neutraliser un concurrent" sont brandies pour appuyer cette accusation.
Zuckerberg plaide les bénéfices des rachats
Face aux accusations, Mark Zuckerberg défend les acquisitions comme bénéfiques pour les utilisateurs. Il affirme qu’Instagram et WhatsApp n’auraient jamais atteint un tel niveau sans les moyens techniques et financiers apportés par Meta.
Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, est attendue au tribunal à Washington ce lundi 14 avril pour l’ouverture d’un procès que son patron, #MarkZuckerberg, a tout fait pour éviter. Si le géant des réseaux sociaux perd, il pourrait être forcé de se séparer…
— Patrick Champagnac (@PatChampagnac) April 14, 2025
Il ajoute que ces intégrations ont non seulement boosté la croissance des applis, mais aussi permis au groupe de mieux rivaliser avec les nouveaux géants comme TikTok et YouTube. Selon lui, "la vidéo est devenue le format roi", et Meta tente de combler son retard.
La FTC veut redéfinir le jeu
Le gouvernement américain veut faire reconnaître que Meta détient un monopole sur le marché des « réseaux sociaux personnels », excluant TikTok ou YouTube du débat. Une stratégie que Meta rejette comme dépassée.
La FTC cherche à prouver que ce monopole nuit à la
qualité d’usage : trop de publicités, peu de choix, et des changements brusques
imposés aux utilisateurs. La défense, elle, insiste sur la concurrence féroce
dans l’univers Tech et les innovations constantes imposées par cette
compétition.