
Apple, maison mère des iPhones, a été sévèrement amendé par les autorités antitrust françaises pour sa nouvelle fonction dénommée « App Tracking Transparency (ATT) », faisant actuellement l’objet d’une enquête minutieuse en Europe.
Les autorités antitrust de la France exigent une amende salée de 150 millions d’euros, soit près de 100 milliards de Francs CFA, parce que, selon eux, cette nouvelle fonction ATT n’est pas jugée ‘’nécessaire’’.
L’Autorité inflige une amende de 150M€ à @Apple pour avoir, entre avril 2021 & juillet 2023, abusé de sa position dominante dans le secteur de la publicité sur applications mobiles sur les terminaux iOS, avec son dispositif App Tracking Transparency (ATT) https://t.co/o6UNCn4dMF pic.twitter.com/bm6lMMt0tz
— Autorité de la Concurrence (@Adlc_) March 31, 2025
En effet, les autorités françaises ont déclaré que Apple, en lançant cette nouvelle fonction se détourne de son objectif initialement connu : Protéger les données personnelles des utilisateurs européens.
Une sanction financière suivie d’un ordre de publication
En plus de la sanction amère, la France demande à la firme des iPhones de publier la décision de justice sur son site officiel pendant sept jours. Cette mesure vise à rendre la sanction publique et à informer les consommateurs des pratiques jugées abusives d’Apple.
La décision du 31 mars 2025 pourrait influencer les autres enquêtes en cours en Allemagne, en Italie, en Roumanie et en Pologne.
L’enquête menée par l’Autorité de la concurrence française a révélé que l’ATT pénalisait injustement les éditeurs tiers tout en avantagent les services publicitaires internes d’Apple. La décision du 31 mars 2025 pourrait influencer les autres enquêtes en cours en Allemagne, en Italie, en Roumanie et en Pologne.
Une politique jugée anti-concurrentielle
L’ATT, introduite en 2021, impose aux applications de demander l’accord explicite des utilisateurs avant d’accéder à leurs données publicitaires. Toutefois, l’Autorité française a dénoncé un système biaisé qui oblige les utilisateurs à refuser deux fois le suivi publicitaire pour Apple, tandis que les applications tierces doivent naviguer dans des processus de consentement complexes.
Cette
inégalité, selon les autorités, cause un préjudice économique aux éditeurs
d’applications, en particulier aux plus petits, qui dépendent de la publicité
pour leurs revenus. L’affaire Apple pourrait relancer le débat sur la
régulation des grandes entreprises technologiques en Europe.