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L’intelligence artificielle redéfinit le monde du travail, et le secteur bancaire n’échappe pas à la vague. La banque DBS, la plus grande de Singapour, a annoncé qu’elle remplacera environ 4 000 employés par des systèmes basés sur l’IA dans les trois prochaines années.
Ce plan de restructuration s’inscrit dans une tendance globale où l’automatisation prend une place de plus en plus importante. Selon DBS, cette transition se fera progressivement, en supprimant les postes temporaires et contractuels, sans toucher les salariés permanents.
Mais cette annonce ravive les inquiétudes sur l’impact de l’IA sur l’emploi. Une réduction d’effectifs assumée La direction de DBS justifie cette transformation par des gains de productivité et des économies substantielles. Grâce aux 800 modèles d’IA déjà en place, la banque prévoit d’économiser 710 millions d’euros en 2025.
l'IA à vie
Parallèlement, DBS assure qu’environ 1 000 nouveaux emplois liés à l’IA seront créés. Une tentative d’équilibre qui ne convainc pas totalement, tant l’écart entre les suppressions et les créations reste significatif.
L’automatisation n’est plus une simple projection. Selon le FMI, l’IA pourrait affecter 40 % des emplois dans le monde.
Un phénomène mondial en marche L’automatisation n’est plus une simple projection. Selon le FMI, l’IA pourrait affecter 40 % des emplois dans le monde.
l'IA au quotidien des Ivoiriens
Les secteurs les plus touchés sont ceux où les tâches répétitives peuvent être facilement remplacées par des algorithmes. Cette évolution suscite un débat : faut-il craindre une montée du chômage ou s’adapter à un monde où l’IA devient un outil incontournable ?
Les experts appellent à une régulation et à une formation accrue pour éviter que cette transition ne creuse encore plus les inégalités.
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Nyame Calixte
