Paiement externe sur App Store : Beaucoup d'accusations portées contre Apple , un dirigeant de la pomme tranche

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L’App Store d’Apple est une nouvelle fois sous le feu des projecteurs. Après une bataille judiciaire contre Epic Games en 2021, la firme californienne est encore accusée d’abus de position dominante.

Cette fois, un haut dirigeant d’Apple reconnaît des pratiques contestables au sein de la plateforme. Une commission interne dirigée par Tim Cook et l’équipe juridique de la marque à la pomme a récemment validé une nouvelle stratégie qui continue d’exaspérer les développeurs. Malgré une obligation légale d’autoriser des liens de paiement externes, Apple maintient une commission élevée et dissuade leur utilisation.

Apple impose sa loi aux développeurs

Apple n’a jamais eu l’intention de renoncer à son modèle économique lucratif. Après sa condamnation en 2021, elle a bien autorisé les paiements externes, mais en imposant une redevance de 27 % aux développeurs américains, contre 30 % auparavant. Une réduction minime qui ne change pas vraiment la donne. Pour les plus petits créateurs, la taxe passe de 15 % à 12 %.

Apple chercherait à transformer l’App Store en une agence de recouvrement, traquant les développeurs ne payant pas la commission imposée.

Mais ce n’est pas tout. Apple aurait volontairement complexifié le processus d’achat externe. Des messages d’alerte s’affichent pour dissuader les utilisateurs, mettant en avant des risques de sécurité et de confidentialité. La fluidité de l’expérience utilisateur est altérée, rendant les alternatives moins attractives.

Epic Games contre-attaque

Face à ces pratiques, Epic Games ne compte pas se laisser faire. L’éditeur de Fortnite, qui avait déjà mené la fronde en 2021, a saisi la justice américaine. Selon ses arguments, Apple chercherait à transformer l’App Store en une agence de recouvrement, traquant les développeurs ne payant pas la commission imposée.

Un dirigeant de la firme de Cupertino a récemment admis ces manœuvres, évoquant des « règles internes sur la gestion des non-paiements », laissant entendre que des audits pourraient être réalisés chez les éditeurs récalcitrants. Une déclaration qui risque de peser lourd dans la bataille judiciaire en cours.

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