Cyberattaque en France : Un jeune homme caché derrière une IA détourne 4.000 euros à ses victimes

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Un fléau d’arnaque en ligne sévit actuellement en France. Un jeune homme, usurpant le nom d’une entreprise, a réussi à détourner plus de 4.000 euros, soit environ 2.624.000 FCFA, à Dijon, dans la région Bourgogne-France-Comté.

Se faisant passer pour un recruteur, l’escroc utilise des techniques avancées de manipulation psychologique et des outils numériques falsifiés. En contactant ses cibles via SMS, il leur propose une mission comptable alléchante pour une PME locale, MacFix Dijon.


Le processus de recrutement se déroule en visioconférence avec un faux recruteur au discours professionnel et à l’identité visuelle possiblement générée par intelligence artificielle. Depuis plusieurs semaines, au moins cinq personnes ont déjà été victimes de cette fraude.

Un stratagème bien huilé

L’arnaque débute par un SMS ciblant principalement les autoentrepreneurs et les professionnels en recherche de missions. L’escroc leur propose un contrat d’un mois, avec la possibilité d’une prolongation.

Tout est mis en place pour instaurer un climat de confiance : un entretien en ligne avec un recruteur présentable et un discours parfaitement rodé sur le secteur informatique. Une fois la confiance gagnée, l’escroc introduit un faux outil baptisé « Trello Entreprise », soi-disant nécessaire pour effectuer le travail.

Face à ce type d’arnaque, les autorités rappellent quelques règles de prudence : ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires lors d’un entretien d’embauche.

Il prétexte alors un problème technique et demande aux victimes de vérifier leur identité en fournissant leurs coordonnées bancaires. C’est à ce moment qu’il les pousse à valider des transactions frauduleuses, totalisant 800 euros par personne, réparties sur plusieurs paiements internationaux.

Des pertes irréversibles pour les victimes

Les victimes se retrouvent sans recours, car elles ont elles-mêmes validé les transactions sur leurs applications bancaires. Selon la Cour de cassation, les banques ne sont pas tenues de rembourser les victimes d’escroquerie si elles ont confirmé les paiements. Certains débits ont été effectués en Allemagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Face à ce type d’arnaque, les autorités rappellent quelques règles de prudence : ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires lors d’un entretien d’embauche, vérifier l’existence des outils proposés et contacter directement les entreprises via leurs canaux officiels.

Les victimes ou les personnes suspectant une fraude peuvent signaler ces escroqueries sur la plateforme THESEE, dédiée aux signalements d’arnaques en ligne.

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