Salon de l’intelligence artificielle : Qui est Ousmane Diallo, ce jeune Ivoirien à la NAZA ?

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salon-de-l-intelligence-artificielle-qui-est-ousmane-diallo-ce-jeune-ivoirien-a-la-naza OUSMANE DIALLO, INGENIEUR IVOIRIEN A LA NAZA (PH:DR)
High tech

La machine pour une IA en pleine conquête est déjà lancée. Dans cette course effrenée, où l’IA rime d'avec Sécurité, Développement et Prospective, La Côte d'Ivoire fait appel à l’un de ses fils, un fin technicien en activité aux Etats-Unis.

NTICs, Espace et IA n'ont plus de grand secrets pour Ousmane Diallo, astrophysicien et ingénieur aujourd’hui à la NAZA. Depuis la Maison-mère de l’évolution technologique américaine, le technicien Ivoirien prend part au Salon International de l’Intelligence artificielle, de la Défense et de l’Espace (SIADE) 2025, ces 20 et 21 février 2025, à Abidjan.

Abidjan, prêt à entamer l’écriture d’une histoire où les questions de défense, de l’espace affranchiront le boom de la technologie, de l’Agriculture, de la sécurité, de l’exploitation minière, et de bien d’autres secteurs, joue à cet événement inédit, l’une de ses cartes maîtresses à laquelle l’on ne s’attendait pas : la présence de plusieurs experts des High-Tech, en particulier celle d’Ousmane Diallo de la NAZA.

D’Abidjan à la NAZA : le rêve technologique inattendu

« Je suis né ici à Marcory comme certain d’entre vous. J’ai fréquenté des écoles publiques, dont le Collège William Ponty de Yopougon, le Lycée Technique d’Abidjan-Cocody puis l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody » a-t-il fait savoir.

« La toute première fois que j’ai entendu parler de la NAZA, c’était quelque chose de flou auquel je ne m’attendais forcément un jour », a partagé l’Ingénieur Ousmane sous un ton marrant, avant de signifier que de là, il a commencé a rêvé. « Je me voyais dans l’espace, dans leur tenue jaune. C’est depuis lors, que j’ai commencé à travailler dur », a-t-il ajouté.

« L’Afrique ne réussira à gagner le pari de l’espace qu’en concevant une politique régionale satellitaire. »

« Aujourd’hui, je suis à la NAZA. Mais, il faut dire que j’ai d’abord travaillé là-bas en tant que concepteur du futur. En 2011 par-là, mon rôle était de penser comment serait le futur en 2040, 2050 ou encore plus. Dans ce futur, je ne voyais plus ses embouteillages ou ses feux d’arrêt, mais je voyais des gens se déplacer dans des drones et autres. » a-t-il dit.

Pour lui en tant que concepteur, le voyage dans l’espace n’était plus une affaire d’astronautes, mais un voyage de villégiature pour tous ceux qui veulent aller en vacances ou se changer un peu d’air ou encore les idées.

L’espace selon l’ingénieur Ousmane Diallo

« L’espace d’une manière plus simple, commence à peu près 100 kilomètres de la terre. Autrement, l’espace ce milieu-là où les choses vraies qu’on connait sur la terre ne sont le sont plus. C’est comme ici où on peut se lever et marcher, là-bas dans l’espace on flotte. », a-t-il définit l’espace, sans avoir mâché ses mots selon lesquels, « l’espace n’est pas aussi simple que cela, on peut réussir à le définir en deux ou trois semestres ».

Poursuivant ses propos, l’ingénieur a martelé que l’Afrique est le continent qui a le plus besoin de satellites dans l’espace. En Afrique, en moyenne 36% de la population est seulement connectée à Internet, même pas 50%, encore moins 65%.

« L’Afrique ne réussira à gagner le pari de l’espace qu’en concevant une politique régionale satellitaire. Cela permettra à tout le continent d’en tirer profit et activement le développement de l’Afrique », a-t-il conclu.

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