L’IA en France : l'Éducation nationale passe à l'offensive avec un plan de formation obligatoire

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l-ia-en-france-l-education-nationale-passe-a-l-offensive-avec-un-plan-de-formation-obligatoire ELISABETH BORNE JUSTE AU MILIEU DES DEUX HOMMES EN COSTUME NOIR (PH:DR)
High tech

L'intelligence artificielle n'est plus une simple innovation technologique. Elle s'impose dans tous les secteurs, y compris l'éducation.

Face à l'essor d'outils comme ChatGPT, qui ont bouleversé les méthodes d'apprentissage, le gouvernement français réagit. Elisabeth Borne a annoncé hier un plan national pour former systématiquement les élèves du secondaire aux fondamentaux de l'IA.


Ce programme, qui entrera en vigueur à la rentrée prochaine, s'appuiera sur la plateforme Pix, déjà bien implantée dans les collèges et lycées. Objectif : permettre aux jeunes de comprendre les opportunités et les limites de l'IA, tout en les sensibilisant aux risques de biais algorithmiques et de plagiat.

Un programme adapté aux élèves

Le dispositif ciblera prioritairement les classes de 4ème et de 2nde, des niveaux charnières dans le parcours scolaire. Des sessions obligatoires seront organisées, mais l'enseignement restera accessible à tous les lycéens qui souhaitent approfondir leurs compétences.

« L'IA transforme nos manières d'apprendre et d'enseigner. Il est impératif que l'Éducation nationale s'en empare. »

Les cours seront modulaires, avec un parcours personnalisé de 30 minutes à 1h30 selon le niveau de chacun. Une approche flexible qui vise à démocratiser l'IA sans alourdir la charge de travail des élèves.

Former aussi les enseignants

Pour que cette réforme porte ses fruits, l'Éducation nationale mise également sur la formation des enseignants. Ils auront accès à des modules pédagogiques leur permettant de mieux comprendre les enjeux de l'IA et d'accompagner leurs élèves dans l'utilisation de ces outils.

Elisabeth Borne l'a rappelé : « L'IA transforme nos manières d'apprendre et d'enseigner. Il est impératif que l'Éducation nationale s'en empare. » Le gouvernement dispose de six mois pour finaliser ce programme avant son lancement à la rentrée prochaine.

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