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Des tensions montent chez Google alors que plus de 1 250 employés ont signé une pétition intitulée « sécurité de l’emploi », appelant la direction à agir face à des vagues de licenciements redoutées en 2025.
La pétition, circulant dans les bureaux des États-Unis et du Canada, dénonce une instabilité croissante au sein de l’entreprise, affectant le moral et la productivité des différentes équipes. Cette initiative intervient alors que Google prévoit de réduire ses coûts tout en augmentant ses investissements dans l’intelligence artificielle.
#Google lance une initiative🌍 dans des programmes d'éducation à l'IA,
— fabienne billat (@fadouce) January 28, 2025
s'associe à des universités pour des programmes de formation pros, et investit 120 millions $
«Que davantage de personnes et d'organisations, les gouvernements, se familiarisent & utilisent des outils d'IA"…
La directrice financière Anat Ashkenazi a récemment déclaré qu’elle cherchait « d’autres opportunités » pour optimiser les dépenses, attisant l’inquiétude des employés quant à la sécurité de leur emploi.
Les revendications des employés
Les signataires de la pétition demandent des mesures concrètes pour protéger les employés en cas de licenciements. Parmi les revendications principales figurent la garantie d’indemnités de départ équivalentes à celles offertes lors des licenciements massifs de 2023 et l’introduction d’un programme de rachats volontaires avant toute nouvelle vague de suppressions de postes.
Les employés de Google reprochent à la direction de ne pas communiquer clairement sur ses intentions, alimentant un climat d’incertitude.
La pétition critique également les évaluations de performance, appelées ‘’Google Reviews and Development’’ (GRAD), soupçonnées par certains employés d’être utilisées comme prétexte pour justifier des licenciements. Les employés demandent à la direction de ne pas manipuler ce processus pour faciliter des réductions d’effectifs.
Un malaise qui s’amplifie
La déclaration d’Ashkenazi sur la nécessité de réduire les coûts a suscité une vive réaction interne, amplifiée par un manque de transparence sur les futures actions. Les employés de Google reprochent à la direction de ne pas communiquer clairement sur ses intentions, alimentant un climat d’incertitude.
Pour rappel, depuis 2023, Google a procédé à plusieurs séries de licenciements, affectant plus de 12 000 employés. Si les premières vagues s’accompagnaient de généreuses indemnités, les récents licenciements ont révélé une disparité dans les compensations, aggravant les frustrations parmi les équipes.
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Nyame Calixte
