Intelligence artificielle en Afrique : Zimbabwe sort de son silence et lance son premier robot humanoïde ‘‘Sophia’’

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intelligence-artificielle-en-afrique-zimbabwe-sort-de-son-silence-et-lance-son-premier-robot-humanoide-sophia SOPHIA, LE PREMIER ROBOT HUMANOIDE DU ZIMBABWE (PH:DR)
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Le Zimbabwe vient d’inscrire son nom au panthéon de la technologie robotique. Le jeudi 12 décembre 2024, à l’occasion d’une cérémonie officielle tenue à l’Université du Zimbabwe, ce pays africain a présenté son tout premier robot humanoïde, baptisé ‘‘Sophia’’.

Né de la solide collaboration entre Hanson Robotics et des chercheurs locaux du Zimbabwe en intelligence artificielle (IA), le robot humanoïde, Sophia, reflète la ferme volonté du pays de se frayer un chemin dans la difficile course à l’intelligence artificielle en Afrique.

En effet, le lancement du projet Sophia a réuni plusieurs personnalités locales comme internationale, dont celle de Tino Machakaire, ministre de la Jeunesse, qui selon lui voit ce robot humanoïde comme une clé de voûte pour l’innovation de l’IA sur le continent.

Un outil pour faciliter l’apprentissage éducatif

Si la survie de l’éducation ‘‘ancienne’’ face à l’avènement de l’intelligence artificielle semble être un réel défi pour certains pays de l’Afrique, le Zimbabwe vient avec ce robot humanoïde répondre à cette épineuse problématique. En effet, Sophia regorge en elle, un outil éducatif qui permet aux élèves, enseignants et parents d’élèves de tenir des conversations saines et naturelles afin de résoudre des équations mathématiques, énigmes de la vie courante et bien d’autres.

Le Zimbabwe envoie un message clair : il ne veut pas être spectateur, mais acteur des révolutions technologiques à venir.

C’est eu égard de cela, que le ministre Tino a partagé que « le lancement du robot humanoïde Sophia témoigne de notre engagement à positionner le Zimbabwe en tant qu’acteur clé dans la révolution technologique mondiale. » Aussi, en participant au développement de Sophia, l’Université du Zimbabwe s’affirme comme un centre de recherche à suivre en Afrique. Les experts espèrent que cette réalisation stimulera davantage de projets dans les domaines de la robotique et de l’IA.

Une ambition qui dépasse les frontières locales

Au-delà de ce lancement, le Zimbabwe nourrit de grandes aspirations dans la tech. Récemment, le pays a dévoilé des projets spatiaux ambitieux, prouvant sa volonté de diversifier ses investissements en haute technologie. Cette nouvelle étape avec Sophia s’inscrit dans une stratégie visant à attirer des talents, des financements internationaux et des partenariats technologiques.

Cependant, des critiques émergent sur les réseaux sociaux. Certains rappellent que la création de Sophia reste majoritairement attribuée à Hanson Robotics. Malgré cela, le Zimbabwe envoie un message clair : il ne veut pas être spectateur, mais acteur des révolutions technologiques à venir.


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