Intelligence artificielle et enseignement : Ce que fait l’IA dans cette université aux USA va vous surprendre !

Soucieux de l’avenir de l’éducation à l’Université de Californie, Alexander Kusenko, physicien et son ancien doctorant Warren Essey, ont ensemble créé une intelligence artificielle (IA), baptisée Kudu, capable de réinventer l’enseignement supérieur aux USA.

Une enseignante utilise l'I.A, pour montrer à ses élèves leur futur, en fonction de leurs ambitions et de leurs rêves !

Une vidéo qui fait du bien.

❤️❤️❤️❤️ pic.twitter.com/1dOqaNIX2x

— 🅶🅾🆁🅺 (@RaclureTwo) November 15, 2024

Selon les responsables de l’IA, elle est en mesure d’automatiser la création de manuels et de supports de cours, libérer le temps des professeurs, leur permettant de se concentrer sur le développement des compétences analytiques et critiques des étudiants. En effet, synthèse, questions/réponses anonymes, et détection de plagiat sont autant de fonctionnalités intégrées pour optimiser l’apprentissage.

Kudu, l'assistant IA qui redéfinit les cours

Conçu pour transformer les dynamiques pédagogiques, Kudu absorbe divers formats tels que PowerPoint, vidéos ou notes manuscrites pour produire des manuels interactifs. L’intelligence artificielle ne se contente pas de numériser ; elle propose une structuration précise adaptée aux directives des enseignants.

L’IA représente-t-elle un outil ou une menace pour la transmission du savoir ? 

Selon Zrinka Stahuljak, professeure de Lettres, cet outil permet de réorienter le temps des cours vers l’analyse et la réflexion. « Grâce à Kudu, je consacre mes séances à guider les étudiants dans la lecture et la pensée critique, des compétences essentielles pour leur avenir », affirme-t-elle.

Un gain de temps, mais à quel prix ?

Si l’outil promet une meilleure organisation, certains questionnent son impact. Le rôle de l’enseignant, qui contextualise et sélectionne les contenus, est au cœur de la pédagogie. Une trop grande standardisation pourrait limiter l’imprévisibilité et la richesse des digressions spontanées qui enrichissent l’apprentissage.

Les préoccupations éthiques émergent également : l’omniprésence de l’IA dans l’enseignement risque de transformer les relations professeurs-étudiants en interactions avec un système automatisé. En attendant son déploiement dans d’autres matières comme l’Histoire, Kudu reste une expérience unique.

Faut-il le dire, à l’UCLA, le débat est lancé : « L’IA représente-t-elle un outil ou une menace pour la transmission du savoir ? » Entre innovation et tradition, Kudu marque une étape clé dans la réinvention des méthodes d’enseignement.