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Tant que les américains n’ont pas encore élu leur 47e président ce mardi 5 novembre 2024, le coeur des géants de la technologie comme Google, Apple, Amazon et Microsoft, risque de succomber. L’enjeu de cette présidentielle pourrait impacter fortement la régulation stricte de ces GAFAM de la Silicon Valley, durant ces quatre dernières années.
L’administration actuelle a en effet multiplié les actions judiciaires contre ces géants, avec des procès intentés par le département de la Justice (DoJ) et la Federal Trade Commission (FTC) pour pratiques anticoncurrentielles. Ces affaires, qui pourraient durer encore plusieurs années, sont scrutées de près, car le prochain président aura la tâche de nommer les futurs dirigeants de ces organismes antitrust.
Des démocrates en croisade contre les monopoles technologiques
Sous Joe Biden, les poursuites antitrust se sont intensifiées. Le DoJ a attaqué Google pour abus de position dominante dans la publicité en ligne, tandis qu’Amazon est accusé de pratiques monopolistiques par la FTC.
Le républicain Donald Trump pourrait néanmoins adopter une position différente. S’il a montré un intérêt pour réguler Google et Meta, qu’il accuse de censure, Trump est soutenu par des figures influentes de la Silicon Valley.
En effet, Apple et Microsoft sont également dans le viseur des autorités américaines pour des positions de monopole dans leurs secteurs respectifs, l’intelligence artificielle pour Microsoft et le marché du smartphone pour Apple.
Kamala Harris, qui pourrait succéder à Biden, est en grande partie alignée sur cette vision. Bien que proche de la Silicon Valley en raison de son passé de procureure à San Francisco, elle est restée en phase avec l’administration sur les questions de régulation, employant même des experts proches de Google durant sa campagne. En cas de victoire, Harris devrait donc prolonger cette ligne dure.
Un retour possible à une régulation souple sous Trump
Le républicain Donald Trump pourrait néanmoins adopter une position différente. S’il a montré un intérêt pour réguler Google et Meta, qu’il accuse de censure, Trump est soutenu par des figures influentes de la Silicon Valley, comme Elon Musk et Andreessen Horowitz, qui appuient une approche plus flexible.
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— Sebastien64 (@sebastien64_) November 3, 2024
Ce soutien laisse présager un allègement de la régulation, notamment en matière de fusions et acquisitions, marquant un net changement par rapport aux mesures restrictives de Lina Khan, présidente actuelle de la FTC.
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Nyame Calixte
