
Après le suicide d’Amanda Todd suite à un harcèlement sur les réseaux sociaux, sa famille rejoint 11 autres familles dont deux canadiennes qui ont déposé une plainte devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles.
En effet, cette plainte dénonce les effets négatifs des géants de la technologie sur les enfants. Soutenu par l’action en justice, menée par le Social Media Victims Law Center, cette structure prétend que ces entreprises ont délibérément conçu des produits pour maximiser l’engagement des jeunes, malgré les risques.
La réaction des parents
Les parents impliqués dénoncent des plateformes comme Meta, Snapchat, et TikTok, accusées de négliger la sécurité des jeunes pour maximiser les profits. Selon Carol Todd, mère d’Amanda Todd, les réseaux sociaux devraient prioriser la sécurité et empêcher les inconnus de contacter des enfants vulnérables. Le cas d’Amanda, harcelée dès 12 ans par un inconnu, illustre ce manque de protection. Depuis, d’autres familles ont rejoint l’appel à la régulation de ces plateformes, espérant prévenir d’autres drames.
Aux États-Unis, le Sénat a approuvé une loi obligeant les géants du web à prendre des précautions pour la sécurité en ligne des enfants, une législation similaire étant en discussion au Canada.
Matthew Bergman, l’avocat des plaignants, affirme que cette poursuite vise à rappeler aux entreprises leur « devoir de diligence » envers les enfants et espère imposer des changements concrets pour éviter d’autres tragédies similaires.
Les géants de la Tech face à la justice
Alors que Google rejette les accusations, soutenant que ses politiques protègent les mineurs, d’autres entreprises, dont Meta, restent silencieuses. Les législateurs américains et canadiens se mobilisent, préparant des lois imposant des normes de sécurité aux plateformes. Aux États-Unis, le Sénat a approuvé une loi obligeant les géants du web à prendre des précautions pour la sécurité en ligne des enfants, une législation similaire étant en discussion au Canada.
Pour Carol Todd, cette bataille légale représente une avancée importante vers un environnement en ligne plus sûr. Bien qu’elle ne puisse ramener sa fille, elle espère que cette action en justice protégera d’autres jeunes vulnérables.