Technologie climatique en Afrique : La SFI injecte 3 milliards 70 millions FCFA dans Equator Fund Africa I

PH : DR

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Le continent africain investit en masse dans les technologies climatiques. La Société financière internationale (SFI), membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé un investissement de 5 millions $, soit 3 milliards 70 millions FCFA dans ‘‘Equator Fund Africa I’’, un fonds de capital-risque dédié aux start-up d’Afrique subsaharienne spécialisées dans les technologies climatiques.

Ce projet, révélé le jeudi 03 octobre 2024, vise à accélérer l’adoption de solutions durables contre le changement climatique sur le continent. Selon la SFI, impliquer les entreprises africaines innovantes qui allient croissance économique et réduction des émissions de gaz à effet de serre leur permettra d’adopter les technologies climatiques en Afrique.

Un secteur en pleine expansion

Les start-up africaines opérant dans les technologies climatiques attirent de plus en plus d’investissements. En seulement quelques années, ces jeunes pousses ont vu leurs financements grimper de manière exponentielle : 340 millions $ en 2019, 959 millions $ en 2022, et 1,1 milliard $ en 2023. Entre janvier et mai 2024, ces entreprises ont déjà levé 325 millions $, représentant 45 % des fonds totaux levés par les start-up africaines durant cette période.

L'Afrique fait face à d’énormes défis financiers pour lutter contre le changement climatique.

L’intervention de la SFI dans ce secteur illustre une volonté d’accélérer cette dynamique, en soutenant des solutions innovantes, allant des énergies renouvelables aux véhicules électriques. Selon Farid Fezoua, directeur mondial de la SFI pour les technologies, services et fonds de rupture, cet investissement est une opportunité de conjuguer croissance économique et préservation de l’environnement.

Les défis du changement climatique en Afrique

Malgré cette croissance, l’Afrique fait face à d’énormes défis financiers pour lutter contre le changement climatique. Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement, a récemment souligné que le continent aurait besoin de 277 milliards de dollars par an pour répondre à cette crise, alors qu’il ne reçoit que 30 milliards $ annuellement.