
WhatsApp persécuté en Afrique du Sud pour avoir volé des informations personnelles. L’Autorité sud-africaine de régulation de l’information (InfoReg) a tout récemment accusé WhatsApp de n’avoir pas respecté la loi sur la protection des données personnelles (POPI Act).
Cette accusation suite à une enquête sur WhatsApp, aurait révélé que la plateforme de messagerie impose des politiques de confidentialité plus rigoureuses pour ses utilisateurs européens que pour ceux d'Afrique du Sud, malgré des similarités entre la POPI Act et le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l'Union européenne. Selon Mme Pansy Tlakula, présidente d’InfoReg, cette action vise à renforcer la protection des données personnelles en Afrique du Sud.
Des sanctions sévères prévues
L'Autorité sud-africaine a averti que des sanctions lourdes pourraient être appliquées si WhatsApp et les autres entreprises ciblées ne se conforment pas aux exigences de la POPI Act. M. Tshepo Boikanyo, responsable de la protection des données au sein de l’Autorité, a confirmé que les entreprises en infraction risquent des amendes allant jusqu’à 10 millions de rands ou des peines de prison. En effet, ces mesures sont jugées nécessaires pour assurer une meilleure conformité des entreprises technologiques avec les lois locales.
Le bras de fer entre l’Autorité sud-africaine de régulation de l’information et les grandes plateformes comme WhatsApp marque un tournant dans la régulation des données personnelles en Afrique du Sud.
En poursuivant, InfoReg a souligné l’importance pour les entreprises opérant en Afrique du Sud de prendre au sérieux les directives du régulateur. Il s’agit d’une démarche visant à renforcer la confiance des citoyens dans la protection de leur vie privée face aux géants du numérique.
Une surveillance accrue des grandes plateformes technologiques
Outre WhatsApp, InfoReg a lancé des enquêtes contre Meta, X (anciennement Twitter) et Google, après les récentes élections générales en Afrique du Sud. Ces entreprises sont accusées de possibles violations des lois locales sur la protection des données. Cette série d’actions reflète la volonté des autorités sud-africaines d’imposer des normes plus strictes aux grandes plateformes technologiques, qui sont souvent perçues comme négligeant les réglementations locales.
Protection de vos données personnelles : WhatsApp va obliger ses utilisateurs à partager leurs données avec Facebookhttps://t.co/FcodOBKBly pic.twitter.com/QPn5Goc1oM
— DOLLY PRANE 🌿Jackline (@PRANEDOLLY) January 9, 2021
La présidente d’InfoReg a affirmé que ces mesures visent à mieux encadrer l’utilisation des données personnelles dans le pays et à protéger les citoyens contre les abus des grandes entreprises technologiques. Des poursuites judiciaires sont envisagées si les violations se poursuivent
Le bras de fer entre l’Autorité sud-africaine de régulation de l’information et les grandes plateformes comme WhatsApp marque un tournant dans la régulation des données personnelles en Afrique du Sud. Ce nouveau cadre plus rigoureux vise à garantir la confidentialité des utilisateurs et à renforcer la responsabilité des entreprises dans la gestion des informations privées.