Journalisme et médias : Voici pourquoi l’intelligence artificielle (IA) ne remplacera jamais l’humain

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journalisme-et-medias-voici-pourquoi-l-intelligence-artificielle-ia-ne-remplacera-jamais-l-humain LES JOURNALISTES EN CONFERENCE A ISTAMBUL SUR L'IA ET LES MEDIAS (PH:DR)
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L’intelligence artificielle (IA) s’est tellement imposée dans le quotidien des humains et même dans les différents secteurs d’activités que certains sont préoccupés du fait que l’IA ne remplace l’homme.

Dans une rencontre tenue sur l’intelligence artificielle et les médias, organisée par l’Association des agences de presse des Balkans – Europe du Sud-Est (ABNA-SE), Kiril Valchev, directeur général de l’Agence de presse bulgare abrégée BTA a confié que « L’intelligence artificielle ne remplacera jamais l’humain, ni le travail des journalistes sur le terrain ». Cette rencontre avait pour objectif principal de préparer les hommes de médias aux réalités modernes beaucoup dominées par l’IA afin penser le futur du journalisme aux côtés de cette technologie omniprésente.

L’IA, un outil complémentaire pour les journalistes

Lors de la conférence portée sous la magnifique bannière « Naviguer à travers l’IA et les médias », Kiril Valchev a souligné que l’intelligence artificielle (IA) ne pourra jamais supplanter la communication entre les humains, ni moins le travail des journalistes sur le terrain. À en croire, l’IA vient compléter les outils de travail des journalistes afin qu’ils puissent être plus productifs sur le terrain.

Ces outils viennent seulement compléter le travail des journalistes, leur permettant de se concentrer sur l’essentiel : la qualité de l’information.

En poursuivant, Valchev, a précisé que « Bien que l’IA puisse grandement améliorer l’efficacité des journalistes, notamment en gérant de vastes bases de données et en facilitant la traduction et le partage d’articles, elle ne remplacera jamais l’intelligence humaine ». À cet effet, il a mentionné, entre autres, la possibilité d’identifier plus rapidement les nouvelles importantes et de gérer efficacement les réseaux sociaux et les informations multilingues, avant d’arguer « ces outils viennent seulement compléter le travail des journalistes, leur permettant de se concentrer sur l’essentiel : la qualité de l’information ».

L’intelligence humaine au cœur de l'ABNA-SE

Valchev a également insisté sur la nécessité de prioriser l'intelligence humaine naturelle dans les processus journalistiques. Pour lui, l'ABNA-SE, malgré les avancées technologiques, doit rester un espace de coopération humaine, loin d’une automatisation excessive contrôlée par des algorithmes.

Pour rappel, la conférence d’Istanbul précède la 32ᵉ Assemblée Générale de l'ABNA-SE, qui réunit des représentants de 12 agences de presse des Balkans, marquant une étape importante dans la coopération régionale, tout en reconnaissant la place de l’humain au centre du journalisme.