Intelligence artificielle : Accusé d'avoir utilisé l'IA au bac, un élève alsacien innocenté et prêt pour son BTS

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intelligence-artificielle-accuse-d-avoir-utilise-l-ia-au-bac-un-eleve-alsacien-innocente-et-pret-pour-son-bts L'ELEVE ALSACIEN ACCUSE A TORT D'AVOIR UTLISE L'IA A L'EPREUVE DE PHILO RELAXE
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Un élève alsacien accusé d'avoir utilisé l'intelligence artificielle (IA) lors de l'épreuve de philosophie du baccalauréat a été relaxé ce vendredi 30 août par la commission de discipline du rectorat de Strasbourg.

Le jeune candidat, qui a toujours nié les faits, va désormais pouvoir entamer un BTS en alternance dans le commerce dès la rentrée. En effet, malgré les soupçons soulevés par le correcteur sur une éventuelle tricherie lors de l'examen de juin dernier, la commission a conclu à l'absence de preuve suffisante pour justifier une sanction. Cette affaire, qui souligne les défis croissants liés à l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA), n'aura donc pas de conséquences sur l'avenir scolaire de l'élève.

Montée en puissance des dossiers liés à l'IA 

Selon le secrétaire général adjoint de l'académie de Strasbourg, Julien Klipfel, deux cas de suspicion de fraude impliquant l'IA ont été examinés cette année, et les deux élèves ont été relaxés. L'affaire de l'élève alsacien, qui composait sur ordinateur en raison d'un aménagement, a soulevé des questions sur la capacité des correcteurs à distinguer une véritable composition humaine d'un texte généré par l'IA.

Ces soupçons injustifiés n'auront finalement pas entravé la poursuite de son parcours scolaire.

Ce dossier met en lumière une tendance préoccupante dont « l'augmentation des cas de suspicion de fraude liée à l'intelligence artificielle dans les épreuves du baccalauréat ». Le rectorat reste vigilant face à ce phénomène grandissant, cherchant à adapter ses méthodes de détection pour faire face aux nouvelles technologies.

Une relaxe et un avenir préservé

L'élève, qui a obtenu la note de 08/20 en philosophie, a été soutenu par sa famille tout au long de la procédure. Sa mère a notamment critiqué le logiciel de vérification utilisé, pointant du doigt ses failles qui auraient généré un « faux positif ». Ces soupçons injustifiés n'auront finalement pas entravé la poursuite de son parcours scolaire.

Grâce à cette relaxe, le jeune homme est désormais libre de se concentrer sur son avenir. Il s'apprête à entamer un BTS en alternance dans le domaine du commerce, laissant derrière lui cette polémique et se tournant résolument vers de nouveaux défis académiques et professionnels.