
L’ail est ce que l’on considère comme un « superaliment », c’est-à-dire un aliment très bon pour la santé.
Sa renommée ne date pas d’hier, Hippocrate (le père de la médecine occidentale) le prescrivait volontiers à son époque et les athlètes olympiques de la Grèce Antique y avaient recours pour booster leurs performances. De nombreuses études ont ensuite permis de confirmer ce que les anciens savaient déjà : l’ail est bon pour la santé, notamment cardiovasculaire et aurait un effet préventif anti-cancer, anti-maladies et anti-allergène. Il est aussi peu calorique, riche en vitamines A et C et en minéraux (il contient plus de calcium que le lait). Mais pour tirer parti de cet aliment antibiotique, anti-microbien, antiparasitaire et antiviral, encore faut-il bien le cuisiner. Les « astuces de grand-mère » vous explique tout ici !
Préférez-le cru plutôt que cuit !
En 2001, une étude menée par K. Song et J. A. Milner avait démontré les effets de la cuisson sur l’ail. Cela avait permis de révéler que le fait de chauffer, faire cuire au micro-ondes ou faire bouillir l’ail nuit à l’activité bénéfique de son allicine, de ses antioxydants et de ses composants sulfurés, le rendant ainsi moins efficace.
Pour de nombreuses recettes, la cuisson de l’ail est un passage obligé et il n’est donc pas envisageable de garder l’ail cru pour obtenir le résultat final escompté.
Dans la mesure du possible, consommez l’ail cru pour ne pas perdre ses bienfaits.
Si vous devez absolument le cuire
Pour de nombreuses recettes, la cuisson de l’ail est un passage obligé et il n’est donc pas envisageable de garder l’ail cru pour obtenir le résultat final escompté.

Dans ce cas, il faut briser les parois cellulaires de l’ail pour que deux enzymes se mélangent et forment l’allicine, le composant tout-puissant dont les effets sur la santé avaient été démontrés par les travaux de S. Ankri et D. Mirelman en 1999.
Pour ce faire, nous vous conseillons de hacher l’ail en début de recette puis de le laisser reposer pour que l’allicine active et les propriétés curatives associées aient le temps de se former au maximum.
Vous pouvez préparer le reste de la recette et les autres ingrédients pendant ce temps. Idéalement, ajoutez l’ail 20 minutes ou moins avant la fin de la cuisson pour préserver au maximum ses composés actifs.