![guerre-en-ukraine-plusieurs-usines-d-automobiles-a-l-arret](https://www.linfodrome.com/media/article/images/thumb/74488-logo-volkswagen_xl.webp)
La guerre en Ukraine continue d'impacter l'industrie automobile européenne. C'est désormais le Groupe BMW qui est touché par le conflit.
Selon un article écrit par Autonews, il n’y a pas que les punitions économiques infligées par l’occident à la Russie qui mettent à mal de nombreux secteurs industriels.
L’industrie automobile affectée
La guerre en Ukraine est également dommageable pour l’industrie automobile à cause des difficultés rencontrées par l’obtention de certaines pièces livrées par des fournisseurs ukrainiens. Ainsi, le Groupe BMW (mais il n'est pas le seul constructeur automobile dans ce cas), qui s'appuie sur des entreprises ukrainiennes pour l’approvisionnement de composants en faisceaux de câbles, va devoir stopper la production de plusieurs de ses usines dès la semaine prochaine, faute de pouvoir obtenir ces pièces nécessaires.
Un impact considérable
Du coup, les sites allemands de BMW situés en Bavière, à Munich et Dingolfing, ainsi que l'usine anglaise de Mini à Oxford, seront tous mis provisoirement à l’arrêt dès lundi prochain.
Le conflit en Ukraine a un impact considérable sur la production de l'industrie de nos fournisseurs qui s’y trouvent
Au même titre que l’usine de moteurs de BMW à Steyr, en Autriche, a déclaré un porte-parole du constructeur à un média allemand. Un porte-parole BMW a précisé à ce propos : "Le conflit en Ukraine a un impact considérable sur la production de l'industrie de nos fournisseurs qui s’y trouvent. Les arrêts de production qui en résulteront entraîneront des ajustements et des interruptions de production successifs dans plusieurs usines BMW."
Volkswagen, Skoda, Posche... ne sont pas épargnés
BMW n’est pas la seule marque à en partir. Volkswagen, Skoda, Porsche, Mercedes, et probablement d’autres qui ne manqueront pas d’allonger cette liste ont été contraints de suspendre leur production dans leurs usines tchèques et allemandes. Ces marques se fournissent en effet en câblages électriques auprès de fournisseurs de l’ouest de l’Ukraine, dont les installations ont évidemment été stoppées.
Le conflit a également un impact négatif sur la valeur boursière du Groupe Renault. La Russie est en effet le second marché du constructeur français, également propriétaire du constructeur national Lada. L’action a dévissé de 11% ce mardi.