Étant enfants, nous avons tous été amenés à faire des bêtises ou adopter des comportements indésirables.
Malgré cela, il peut être désarmant de le vivre en tant que parent, car on ne sait pas toujours comment réagir quand les petits ne sont pas sages. L’idée de “sanction” ou de “punition” a en effet une connotation très négative à l’heure actuelle. Il n’empêche qu’un parent se doit de faire l’éducation de son enfant et lui apprendre les bonnes manières comme le fait que tout acte a des conséquences. Et si la solution résidait dans le fait d’employer des punitions positives ? Astuces grand-mère vous donne la réponse.
Une seule certitude, les punitions violentes sont à bannir
Certains parents utilisent le fait de crier, d’avoir recours à des châtiments corporels (fessée, claques, etc.), d’humilier, d’insulter ou de menacer pour faire comprendre à leurs enfants qu’ils ont eu un comportement inapproprié. Toutefois, la violence, la vengeance et l’agressivité sont des “sanctions” qui n’apprennent rien à l’enfant, si ce n’est la peur, le stress, l’insécurité, une faible estime personnelle et la défiance. Un enfant humilié, négligé ou battu peut en outre intérioriser que les conflits avec autrui se règlent dans l’agressivité et la haine. C’est en outre le pire aveu de faiblesse pour un parent qui fait face à un comportement qui les dépasse. Rappelons que le rôle du parent est d’éduquer et de faire l’apprentissage de l’enfant, non de le dresser.
" À l’adolescence, l’aspect parfois arbitraire de l’autorité peut être difficile à accepter et donc à respecter. C’est la raison pour laquelle ouvrir la négociation peut être une bonne idée. "
1- Avoir recours à la réparation matérielle
Une punition positive est toujours en rapport direct avec le comportement que l’on essaye de corriger ou la bêtise réalisée. Et en la matière, la réparation (lorsqu’elle est possible) compte parmi les punitions les plus concrètes. Elle consiste à nettoyer ou aider à réparer ce qui a été endommagé ou cassé. On peut en outre la réaliser à tout âge, car même un tout petit peut nettoyer le mur sur lequel il a dessiné ou aider à ramasser les morceaux cassés. La réalisation de cette tâche permet au passage de renouer le dialogue et d’échanger pour ancrer cet apprentissage on ne peut plus concret.
2- La privation, oui, mais pas n’importe comment
Priver l’enfant de son doudou (qui est son moyen de réassurance) ou l’adolescent d’éléments indispensables à son développement physique ou intellectuel (sport, etc.) n’est pas la meilleure des idées. Il faut de toute manière toujours justifier le retrait. Par exemple, on peut enlever le téléphone ou la console à son ado si l’on explique bien que c’est parce qu’il n’arrive pas à se concentrer sur ses devoirs. Maintenez votre décision jusqu’à ce que votre enfant ait compris quelles limites ne devaient pas être dépassées et quelles règles de la maison devaient être respectées.
3- La négociation, à utiliser notamment avec les adolescents
À l’adolescence, l’aspect parfois arbitraire de l’autorité peut être difficile à accepter et donc à respecter. C’est la raison pour laquelle ouvrir la négociation peut être une bonne idée. En discutant, il est alors possible de trouver un terrain d’entente tacite et d’établir un contrat de confiance. L’enfant ou l’adolescent se sent alors écouté et respecté. Cela permet aussi de mettre les choses à plat et d’établir des conditions claires dès le départ. Ainsi, lorsqu’il transgresse ces règles, il sait ce qu’il encourt (ex. ne pas avoir le droit d’aller à sa prochaine soirée s’il n’a pas respecté l’horaire donné).