
Poésie déclamée sur un fond musical ou non, le slam commence à prendre de l'ampleur dans les habitudes de plusieurs jeunes ivoiriens.
A l'instar du rap ivoire qui a du succès avec plusieurs jeunes artistes, le slam devient un style musicale suivi par plusieurs autres qui en font leur activité première. Ainsi, plusieurs communes de Côte d'Ivoire organisent des concours pour dénicher la perle rare. Les spectacles de slam aussi sont légions tels que Baby Slam et Ecritude. Avec une somme d'argent abordable, tu as droit à un spectacle de deux heures en mots et en émotion, comme un concert.
C'est à cela que plusieurs observateurs de la société ivoirienne s'accordent à dire que le slam, cette poésie urbaine, est la plus belle chose qui soit arrivée à la Côte d'Ivoire ces dernières années.
" Je suis totalement de cet avis, surtout sur le plan culturel. Car le slam a donné une telle vitalité à la poésie en Côte d'Ivoire qu'elle s'impose de plus en plus, notamment chez presque toutes les couches sociales. De plus en plus de jeunes s'y essaient. Avec un certain succès", explique à Linfodrome Kissy Marchall, docteur en lettres moderne et écrivain.
Il a ajouté par ailleurs qu'il a eu la chance d'être juré à la présélection pour le championnat national de slam de CI 2021 organisé par le collectif Au Nom du slam.
"Lors de cette présélection, sur les 70 candidats auditionnés, le jury a eu du mal à retenir les 24 tel que demandé par les organisateurs, tant il était face à des propositions de qualité", a souligné Marshall Kissy.
"Il me semble que quelques slameurs en Côte d'Ivoire font de leur art leur principale activité de subsistance. Mais il apparaît clairement que c'est un petit nombre, simplement parce que le chantier est encore en cours. Il faudra du temps pour qu'un nombre plus important atteingne un tel niveau", a-t-il souligné estimant que "la multiplication des activités autour du slam, la médiatisation croissante du slam" contribuent peu à peu à ancrer cet art dans l'esprit des populations qui de plus en plus seront plus naturellement prêts à payer des cachets pour les prestations offertes par les slameurs.
Sandra Kohet
C'est à cela que plusieurs observateurs de la société ivoirienne s'accordent à dire que le slam, cette poésie urbaine, est la plus belle chose qui soit arrivée à la Côte d'Ivoire ces dernières années.
" Je suis totalement de cet avis, surtout sur le plan culturel. Car le slam a donné une telle vitalité à la poésie en Côte d'Ivoire qu'elle s'impose de plus en plus, notamment chez presque toutes les couches sociales. De plus en plus de jeunes s'y essaient. Avec un certain succès", explique à Linfodrome Kissy Marchall, docteur en lettres moderne et écrivain.
Il a ajouté par ailleurs qu'il a eu la chance d'être juré à la présélection pour le championnat national de slam de CI 2021 organisé par le collectif Au Nom du slam.
"Lors de cette présélection, sur les 70 candidats auditionnés, le jury a eu du mal à retenir les 24 tel que demandé par les organisateurs, tant il était face à des propositions de qualité", a souligné Marshall Kissy.
"Il me semble que quelques slameurs en Côte d'Ivoire font de leur art leur principale activité de subsistance. Mais il apparaît clairement que c'est un petit nombre, simplement parce que le chantier est encore en cours. Il faudra du temps pour qu'un nombre plus important atteingne un tel niveau", a-t-il souligné estimant que "la multiplication des activités autour du slam, la médiatisation croissante du slam" contribuent peu à peu à ancrer cet art dans l'esprit des populations qui de plus en plus seront plus naturellement prêts à payer des cachets pour les prestations offertes par les slameurs.
Sandra Kohet