Front Polisario / Sahara occidental : L’ONU invitée à écrire « noir sur blanc » la souveraineté marocaine

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front-polisario-sahara-occidental-l-onu-invitee-a-ecrire-noir-sur-blanc-la-souverainete-marocaine FRONT POLISARIO (PH:DR)
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Le Maroc a obtenu la caution nécessaire et absolue pour disposer du Sahara occidental. Il reste à l’instance onusienne de l’a ratifié. Il appartient désormais à l’ONU de ne pas rester à contretemps de l’histoire en apposant « noir sur blanc » son « OK » au moment où le Maroc construit et l’Algérie détruit.

Pour un conflit vieux de 40 ans, on peut dire qu’il a atteint sa cime avec une Algérie accusée d’entretenir l’instabilité la RASD.  Le dossier du Sahara marocain reste une épine diplomatique depuis des décennies qu’il faut absolument vider. Le Maroc dénonce une instrumentalisation par l’Algérie, qui utiliserait ce différend pour masquer ses « échecs politiques et économiques ».

Deux trajectoires opposées

Alger aurait fabriqué une cause séparatiste via le Front Polisario, soutenu militairement et diplomatiquement pour transformer les camps de Tindouf en instruments de chantage. Ce conflit n’est pas une quête d’autodétermination, mais une stratégie d’un régime à bout de souffle.  Rabat campe sur des projets structurants (développement économique, contrôle maritime) et une diplomatie proactive, symbolisée par les déplacements de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères.

En face, Alger serait englué dans des gesticulations numériques et des scandales, comme l’arrestation en France d’un diplomate accusé d’enlèvement. Le Maroc enregistre des soutiens clés : les États-Unis ont réaffirmé leur appui à l’« initiative d’autonomie » du Sahara, jugée « sérieuse et crédible » par Washington. Lisa Kenna, responsable américaine, aurait signifié à l’ONU que « cette solution est la seule voie viable ».

En parallèle, la France, future présidente du Conseil de sécurité, coordonne ses actions avec Rabat. Un accord historique sur les cartes marines, signé à Paris, consolide le contrôle marocain sur ses eaux territoriales et cela renforce son influence dans l’Atlantique sud. Le Front Polisario, bras armé d’Alger, subit des revers. Le Washington Post révèle que l’Iran formerait des combattants sahraouis en Syrie, une alliance probablement toxique.

Pire pour Alger, le Congrès américain envisage d’inscrire le Polisario sur sa liste des organisations terroristes. Comment dialoguer avec une entité estampillée terroriste ? Face à ces pressions, l’Algérie se contenterait de gesticulations électroniques comme le piratage d’un site administratif marocain, célébré par sa presse comme une victoire grotesque. 

Le Conseil de sécurité doit se prononcer sur le dossier à l’effet duquel l’ONU est sommée de cesser ses faux équilibres. Le Maroc exige une reconnaissance officielle de sa souveraineté avec un véto de 85 États qui soutiennent déjà son plan d’autonomie. L’Histoire a consacré le Sahara marocain. L’ONU doit avoir le courage de le dire en le ratifiant. La France, en tant que présidente du Conseil, jouerait un rôle clé pour faire basculer les votes.