Un capitaine de l’armée ivoirienne pique une crise et meurt, ce que Ouattara prépare

Le rendez-vous sportif de la journée est incontestablement le match décisif des Éléphants de Côte d’Ivoire contre la Guinée équatoriale, inscrit dans la 3e journée des phases de poule de la 34e Coupe d'Afrique des Nations.

Défaite interdite

Une défaite mettrait en péril les chances de qualification du capitaine Serge Aurier et de ses coéquipiers pour le second tour. Les titres des journaux résonnent d'encouragements : « On veut voir le Com-man-do ! », lance Fraternité Matin, tandis que Le Patriote appelle fièrement : « Fiers éléphants, le pays vous appelle ! » et Le Temps alerte : « Éléphants, faux pas interdit ! ».

La rencontre est programmée ce lundi après-midi au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé. Les nouvelles de dernière minute confirment le retour de Sébastien Haller et Simon Adingra dans l'équipe, annonçant qu'ils postuleront une place de titulaire, une information, selon le Rassemblement.

Un capitaine de l’armée ivoirienne décède subitement

En parallèle, un autre drame a secoué l'État-major des armées vendredi dernier. Soir Info titre sobrement : « Un capitaine de l’armée pique une crise et meurt ».

L'officier en question, Niamien Kouakou Armand, en service aux Moyens généraux, avait été arrêté conformément au règlement militaire pour « non-respect de consigne » et « écroué dans une prison militaire à la garnison », rapporte le journal.

« Il a subitement perdu la vie le vendredi 19 janvier 2024 des suites d'un malaise », nous apprend Soir Info.

Cherté de la vie

Enfin, le quotidien Le Temps pointe du doigt les dispositions de l'annexe fiscale 2024, validée par le président Alassane Ouattara. Selon le journal, cette mesure serait « un goulot d’étranglement » pour les populations, et devrait entrainer une envolée des prix de produits de base tels que le riz, le sucre, l'huile de table, la tomate, la viande, le gaz, et bien d'autres produits de première nécessité dans un avenir très proche. Une nouvelle difficulté économique à laquelle les Ivoiriens devront faire face après les récentes augmentations du coût de l'électricité et du carburant.