Le Rhdp prévient Bédié et Gbagbo, la cherté de la vie fait débat

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le-rhdp-previent-bedie-et-gbagbo-la-cherte-de-la-vie-fait-debat Le Rhdp n'entend pas laisser faire les anciens présidents ivoiriens Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.
Revue de presse

L'actualité de ce lundi en Côte d'Ivoire est dominée par les mises en garde du parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), à l’endroit des anciens présidents ivoiriens Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Les tabloïds ivoiriens ont aussi fait un large écho du débat autour de la cherté de la vie en Côte d'Ivoire qui prend de l'ampleur.

Ce lundi 19 juillet 2021, la presse nationale en Côte d’Ivoire a largement relayé les mises en garde du Rhdp adressées à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), Henri Konan Bédié. Le ministre Mamadou Touré, carde du Rhdp, a envoyé un message clair aux deux leaders politiques de l’opposition ivoirienne. « Si vous êtes candidats en 2025, Ouattara sera candidat aussi. Nous allons le lui demander. Ouattara fera même 10 ans si… », a-t-il martelé. Le journal Le Patriote a barré à sa grande Une : « Le Rhdp prévient Bédié et Gbagbo : Si vous êtes candidats en 2025, Ouattara sera candidat aussi ».

 

Pendant ce temps, la cherté de la vie en Côte d’Ivoire fait polémique. Les débats sur les réseaux sociaux et la dernière sortie du ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, suscitent beaucoup de réactions. Une marche contre la cherté de la vie avait été annoncée pour le mercredi 21 juillet 2021.

Plusieurs quotidiens ivoiriens ont titré sur la question. Certains ont estimé que le gouvernement ivoirien a nié la flambée des prix, tandis que d’autres ont mis l’accent sur l’impuissance de l’Etat de Côte d’Ivoire face à l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Pour sa part, le confrère de le Nouveau Réveil a titré à sa première page : « Cherté de la vie, augmentation abusive des coûts des denrées : le gouvernement nie la flambée des prix ».

 

Eddy BIBI