Situation socio-politique : Après leur sortie de prison, Guikahué et Affi se ramollissent, ce qu’ils disent de Ouattara à présent, Simone Gbagbo brise le silence

L’opposition qui avait boycotté la présidentielle du 31 octobre dont elle ne reconnait pas le résultat, avait lancé une campagne de désobéissance civile avant le scrutin et annoncé la formation d’un pouvoir parallèle dit de « Conseil national de transition » après l’élection. Une action qui avait value l’arrestation de Pascal Affi N’guessan, président légal du Front populaire ivoirien (Fpi), et Maurice Kakou Guikahué, numéro deux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci). Libérés aux lendemains du dialogue politique entre Henri Konan Bédié, le président du Pdci et Alassane Ouattara, le président de la République, Maurice Kacou Guikahué et Pascal Affi N’guessan, acteurs clés de la désobéissance civile et du boycott actif de la présidentielle du 31 octobre, ont fait profil bas. Ces derniers ont changé de discours, mieux, ils ont chaussé leurs habits d’opposants coopérant avec les autorités étatiques.

Maurice Kacou Guikahué, a rencontré mardi le premier ministre, Hamed Bakayoko. Le numéro 2 du Pdci a souhaité la poursuite des discussions à haut niveau entre le président de la République, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Maurice Kacou Guikahué est candidat déclaré à Gagnoa sous-préfecture pour les législatives du 06 mars prochain. Un scrutin qui sera organisé par la Commission électorale indépendante (Cei) présidé par Coulibaly Kuibiert. Une structure dont Maurice Kacou Guikahué contestait la légitimité lors de la présidentielle du 31 octobre 2020.

Quant à Pascal Affi N’guessan, il est de plein pied dans la République. Il s’est rendu sur invitation du gouvernement d’après la présidentielle d’octobre 2020, à Accra au Ghana, dans un avion privé où il a pris part aux obsèques de l’ex-président Jerry Rawllings. Le confrère Le jours plus qui en sait un peu plus sur cette affaire évoquent que Maurice Kacou Guikahué et Pascal Affi N’guessan se sont dégonflés et qu’ils reconnaissent à ce jour le pouvoir du président Alassane Ouattara.

L’actualité, c’est aussi la sortie de l’ex-Première Dame, Simone Ehivet Gbagbo. Soupçonné de vouloir créer un parti politique, l’ex-Première Dame balaie du revers de la main les accusations portées à son encontre. Dans un communiqué de presse diffusé ce lundi par les confrères L’inter et Soir info, la vice-présidente du Fpi dément par le truchement de son avocat la rumeur. Elle précise qu’elle demeure Fpi et informe l’opinion nationale et internationale qu’elle n’a engagé aucune procédure devant aboutir à la création d’un parti politique.

Maxime KOUADIO