
Les législatives du 06 mars prochain cristallisent l’attention de la presse ivoirienne qui en a fait un large écho ce lundi 8 février 2021.
La tension monte de plus en plus au sein des différentes formations politiques du pays. A l’approche des futures échéances électorales, ces formations politiques en quête de légitimité rencontrent d’énormes difficultés. Notamment, des défections en leur sein. Pour les législatives du 06 mars prochain, plusieurs cadres influentes des différentes formations politiques, ont décidé d’aller en indépendant contre les candidats officiels proposés par les partis.
Selon le confrère Soir info qui livre l’information, des candidats ayant beaucoup de moyens financiers prennent d’assaut les circonscriptions électorales en vue d’effriter les voix de leurs adversaires coptés par leurs formations politiques. Cette stratégie est utilisée par des candidats issus du pouvoir et de l’opposition. Et, elle risque de faire mal au cours de ce scrutin. ‘’C’est un cheval de Troie qui peut fragiliser l’électorat des grands blocs et causé d’énormes défaites de barons aussi bien dans le camp présidentiel.’’, précise le confrère.
Grosse surprise des législatives du 06 mars prochain. La participation du Front populaire ivoirien (Fpi) aux échéances. Absent des scrutins électoraux depuis octobre 2010, le Fpi Gbagbo prend une part active aux législatives prochaines. Les raisons évoquées, la préparation du retour de Laurent Gbagbo et la reconquête du pouvoir d’Etat perdu en 2010. « Nous sommes dans un combat. Ce que nous allons faire, c’est la continuation de la guerre qu’on a faite à Laurent Gbagbo. C’est une élection importante.», précise Le confrère Le Quotidien d’Abidjan qui cite le ministre Lida Kouassi Moïse. Le quotidien Le Temps lui, s’appesanti sur la stratégie de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro pour occuper le terrain politique. Le président de Gps, appelle en effet toute l’opposition politique à l’union dans la défense des intérêts du peuple souverain de Côte d’Ivoire. Selon le confrère Le Temps, Guillaume Soro entend transformer sa structure en grand mouvement. ‘’C’est- à -dire une fusion de tous les mouvements qui se réclament Soroïstes.’’
Maxime KOUADIO