
La présidentielle d'octobre prochain est au cœur du débat politique ce mercredi 1 juillet 2020. En témoigne les nombreux articles que proposent les tabloïds ivoiriens aux lecteurs. Qui n' ont pas non plus, mis sous le boisseau les questions sociales, les conséquences des pluies diluviennes de ces derniers jours, notamment.
« Construction sur les voies d'eau : Ouattara décide de tout démolir », barre à sa manchette Le Jour Plus. Le confrère fait savoir qu'à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire qui s'est tenu le mardi 29 juin, le chef de l'État a ordonné la démolition des constructions qui tiennent du désordre. « Le Conseil a été informé de la situation des inondations après les fortes pluies qui se sont abattues sur le district d'Abidjan et sur plusieurs villes de l'intérieur du pays. Le Conseil des ministres a exprimé ses condoléances aux familles des personnes décédées et sa compassion aux populations sinistrées. Le président de la République a instruit l'ensemble des ministres concernées à l'effet de procéder à la libération des voies d'eau », rapporte Le Jour Plus.
Le Matin, pour sa part, informe du retour « très imminent à Abidjan » du Premier Ministre, Amadou Gon. « Bonne nouvelle pour le Rhdp ! De sources dignes de foi, le retour du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, candidat du Rhdp à l'élection présidentielle est imminent. Le chef du gouvernement ivoirien est attendu, dans les prochains jours, sur les bords de la lagune Ébrié », souligne ce quotidien.
« Vers un report de l'élection présidentielle », prédit LG Infos. « Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les raisons avancées par l'opposition et qui ont valu les trois décisions de prorogation proposées par la Cei et entérinées par le gouvernement, peuvent valoir pour demander le report de la date de l'élection présidentielle », analyse le confrère. Puisque selon lui, rien ne dit que les mesures de lutte contre la covid-19 seront levées d'ici les trois mois qui nous sépare d'octobre 2020 et que par voie de conséquence, les pétitionnaires vont s'empresser. « Il ne faudrait donc pas être surpris que le collège électoral soit informé dans les jours ou semaines qui viennent, que la Cei demande au gouvernement la prorogation de la date de l'élection présidentielle. Ce serait dans la logique des choses », estime LG Infos.
Jonas BAIKEH