Côte d'Ivoire : Soro s'adresse à la nation ; un gros ''matos'' est arrivé ; foule à l'école de police

« Adresse à la nation : Soro pour l'union sacrée face au coronavirus », titre Générations Nouvelles. Ce tabloïd propose aux lecteurs, l'intégralité des propositions que le président démissionnaire de l'Assemblée nationale a faites au gouvernement dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. Morceaux choisis : « Que l'État prenne en charge les pertes de revenus des entreprises et des ménages (…) suspension pour trois mois des loyers, des factures d'eau et d'électricité (…) Le président de la République et les ministres doivent renoncer à un mois de salaire (…) mise en place d'un fonds national de solidarité des victimes du Covid-19 ».

Sur le même sujet de la lutte contre la Covid-19, Le Patriote apprend qu'un « gros ''matos'' est arrivé ». Il s'agit d'un important lot de matériel médical essentiel qui a été offert à la Côte d'Ivoire par Arise Ivoire et Tipsp. « Cet important lot est composé de 2 millions de masques, 30.000 tenues de protection, 150.000 paires de gants, 50.000 gels désinfectant de 500 ml, 2000 thermos-flashs médicaux, 5 caméras thermiques, 100.000 tests classiques, 50.000 tests d'urgence, 2 millions de comprimés. Le tout d'un valeur de 1.5 milliard de francs Cfa », informe le confrère.

Par ailleurs, toujours se rapportant au coronavirus, Soir info rapporte qu'il y a avait foule de demandeurs d'autorisation de sortir d'Abidjan à l'école de police, le mardi. « Le grand Abidjan est désormais coupé du reste de la Côte d'Ivoire. En sortir ou y accéder exige désormais une attestation délivrée par les services du ministre de la sécurité et de la protection civile, le Général Vagondo Diomandé. (…) Mardi 31 mars, les bureaux pour la demande et le retrait (des attestations) ont été déplacés à l'École nationale de police, à Cocody. Une vraie croix et la bannière pour les nouveaux requérants. Déjà en arrivant devant l'entrée secondaire, du côté du siège de la Sotra, c'est une foule immense que nous apercevons », raconte ce journal indépendant de Côte d'Ivoire.

Outre le covid-19, la presse ivoirienne s'est faite l'écho des situations judiciaires différentes pour des leaders de l'opposition. Si Mangoua Jacques, vice-président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a été libéré après 5 mois de détention, Assoa Adou, N°2 de la tendance dissidente du Front populaire ivoirien (Fpi) a été livré par la Cour de cassation pour être auditionné par le Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau.

Jonas BAIKEH