Côte d'Ivoire : Il se passe des choses dans la ville natale de Wattao ; les chances de Bédié hypothéquées ; Gbagbo remet un cadeau empoisonné à Affi

Dans les ruelles de Doropo, on voit des populations pleurer leur digne fils, Wattao.

Revue de presse

La presse ivoirienne ce mercredi 8 janvier 2020 propose aux lecteurs des sujets variés. Entre autres, les événements qui font suite au décès du colonel Wattao et les activités dans les états-major des partis politiques.

« Il se passe des choses dans la ville natale de Wattao », informe Soir Info. Ce quotidien indépendant fait savoir que l'annonce du rappel à Dieu de cet officier supérieur de l'armée ivoirienne a plongé Doropo, sa ville natale, située à 75 km de Bouna, dans la région du Boukani, dans l'émoi. S'inspirant d'une dépêche de l'Agence ivoirienne de presse (Aip), Soir info note que cette localité « était paralysée par l'annonce du décès de l'ex-chef d'État-major adjoint des Forces armées des forces nouvelle(Fafn) ». Puis, il ajoute que toutes les activités sont au ralenti. « L'on voit dans des ruelles les populations pleurer l'un de leurs dignes fils. Nous allons sentir un grand vide autour de nous car, il était un acteur de développement majeur pour cette localité, a fait savoir Ouattara Bandassogo Jean, qui a laissé éclater des sanglots », rapporte ce journal.

Parlant de la présidentielle d'octobre 2020, Le Mandat titre : « Les chances de Bédié hypothéquées ». Selon ce confrère, le rapprochement entre Laurent Gbagbo et Affi N'guessan n'est pas à l'avantage du président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié. « Le projet de Bédié de redevenir président (de la République) en s'appuyant sur une des deux tendances du Fpi ( Front populaire ivoirien, ndlr) se trouve hypothéqué. Dans la mesure où le parti de Laurent Gbagbo qui est en train de se ressouder voudrait présenter un candidat à la présidentielle de 2020 », analyse le Mandat.

Sur la rencontre des dirigeants du Fpi à Bruxelles, Le Jour Plus estime que « Gbagbo (a remis) un cadeau empoisonné à Affi N'guessan. « Selon des proches du président du conseil régional du Moronou, l'ancien chef de l'État a ''ordonné'' à Affi de rassembler son parti avant la fin du premier trimestre de 2020. Des militants voient en cette injonction faite à leur ''président'' un signe de rapprochement entre tous les militants du Fpi. Acte qu'ils estiment bénéfique pour le parti à 9 petits mois de la présidentielle. Mais, cette joie pourrait être de courte durée et la mission chimérique », fait remarquer le confrère.

Jonas BAIKEH